mardi 11 novembre 2008

mercredi 12 novembre - en piste !

Mardi. Pas un bruit dans le quartier. Pas le moindre écho, même lointain, d’une circulation. Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle... Ce matin, je suis allé faire quelques achats à l’hypermarché. Il y avait un peu d’animation. J’ai observé que beaucoup de couples emportaient des pots de chrysanthèmes, sans doute bradés. En parcourant les rayons de l’espace culturel, je me suis laissé tenter par un double cd de « Gotan Project ». Le titre « Gotan Project Live ».

Françoise est à Toulouse. Elle joue le rôle de Mamou auprès de Charlotte et Camille. Elle joue aussi le rôle de cuisinière pour "les petits", qui aiment bien ses soupes, ses rôtis et ses pommes de terre au four. S’il lui reste un peu de temps, elle s’occupe du linge, de le trier, de le laver et sécher en machine, de le repasser et ranger à la main. En allant chercher les filles à l’école, il lui arrive aussi de faire quelques courses. C’est pourquoi elle n’oublie jamais de se faire accompagner de son caddy. Il faut dire que « les petits » sont en manque de femme de ménage et que, semble-t-il, en trouver une soit chose fort difficile de nos jours.

Comme diverses contraintes m’ont retenu à Pau, nous nous téléphonons plusieurs fois par jour, mais il me reste beaucoup de temps pour écouter depuis ce matin le cd « En piste ! » de « Pulcinella ». Il s’agit de cinq titres enregistrés en public. La prise de son m'a surpris par sa qualité.

- 1. « El Matador » et 3. « Requiem » enregistrés à Bidache le 17.02.07
- 2. « Haletant et court » et 5. « Funghi » enregistrés à Daumazan le 21.04.07
- 4 « Le déhanchement de la danse des gobelins » enregistré lors du festival Toulouse d’été le 02.08.06.

Je sens que ce disque va tourner en boucle jusqu’à ce soir, où j’irai chercher Françoise à la gare. Elle rentre par un train régional. On peut donc espérer moins d’une heure de retard. S’il s’était agi d’un TGV, il aurait fallu tabler sur plusieurs heures, sauf coup de chance improbable.

J’ai plaisir à écouter ces cinq titres, avec une préférence pour « El Matador » et pour « Le déhanchement de la danse des gobelins ». J’ai plaisir à les recopier. C’est ma manière de me les approprier. En tout cas, ils me semblent bien caractéristiques, voire emblématiques, du style du quartet. Disons, mais j’aurais du mal à analyser cette impression, que j’entends vraiment un ensemble, pas une collection d’instrumentistes. Et puis toujours présent, latent mais à fleur de peau, l’humour… Je note que les cinq titres ont été enregistrés en public dans trois lieux différents. Il s’agit bien de jazz délocalisé.

« Il est passé par ici, il repassera par là… il court, il court…»

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