lundi 1 décembre 2008

mardi 2 décembre - jahreszeiten

Le vendredi 14 novembre, à l’occasion d’une petite visite à la boutique « Harmonia Mundi » de Tarbes et d’une opération promotionnelle (3 disques choisis : 2 achetés, 1 offert), mon attention avait été attirée par le nom d’Alfredo Marcucci sur un album un peu bizarre de prime abord. Il se présentait ainsi :

- « Piazzolla – Tschaikowsky, Jahreszeiten, Philarmonische Cellisten, Alfredo Marcucci – Bandoneon », 2000, Co-production Orfeo et Bayrischen Rundfunk.

La composition du disque me paraissait en effet plutôt bizarre et, évidemment, cela suffisait pour me donner envie de l’écouter. Il est en effet composé de deux parties inégales :

- Astor Piazzolla, « Die Vier Jahreszeiten, 1. Primavera portena ; 2. Verano portena ; 3. Otono portena ; 4. Invierno portena » ; 23 :59.
- Piotr I. Tschaikowsky, « Die Jareszeiten, 5. Januar……. 16. Dezember »; 42 :02.

D’une part, les quatre saisons ; d’autre part, les douze mois. Curieuse idée curieux concept, comme on dit aujourd’hui. Un compositeur du XXe siècle, 1921 – 1992 ; l’autre du XIXe, 1840-1893. Etc… etc…

Mais la composition des instrumentistes est elle aussi inhabituelle : un sextuor de violoncelles, un bandonéon. Raison supplémentaires d’aller explorer cet album. Sans compter, ce n’est pas un détail, que le terme « Cellisten » évoque tout de suite l’image d’instruments « célestes ».

Les circonstances, certaines obligations et d’autres priorités m’ayant empêché d’écouter plus tôt cet étrange objet, c’est hier après-midi seulement que j’ai pu le faire. Eh bien, cet objet est effectivement curieux : si Marcucci est en effet très présent sur les quatre saisons de Piazzolla, il est absent des douze mois de Tschaikowsky, qui sont interprétés par le seul sextuor de violoncelles. Je me demandais quel serait le rôle du bandonéon. Voilà la réponse.

Quant aux quatre saisons, je dois dire que j’ai beaucoup aimé l’interprétation qu’en donnent les six violoncellistes et Marcucci. Une interprétation lumineuse ; une lecture limpide de Piazzolla. En plus, il n’est pas si fréquent de pouvoir écouter les quatre saisons à la suite, même par Piazzolla, et le plaisir de les tenir ensemble, si j’ose dire, augmente le plaisir d’en écouter chaque partie.

Un disque bizarrement composé, mais justement plein de charme, aussi à cause de cette caractéristique.

Notons que l'on trouve ce cd sur Alapage pour la somme de 23, 24 euros et qu'il est présenté de la manière suivante : Quatre saisons (arrangements de Piazzolla de l'oeuvre de Tschaïkovsky) Sic !.



Notons enfin que l'on peut voir et écouter A. Marcucci sur YouTube, où les images de ses prestations ne manquent pas.



http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=alfredo+marcucci&um=1&ie=UTF-8&sa=X&oi=video_result_group&resnum=4&ct=title#

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