samedi 17 janvier 2009

dimanche 18 janvier - compléments à propos de giselle

Dans un courriel que je viens de recevoir, Patrick E. me signale l'existence d'une version de "Giselle" sur le cd "Duo (avec Michel Portal)" des "Concerts inédits" et d'une autre version encore sur le cd "Solo in Finland".

- J'avais en effet relevé la version de "Duo" dans mon recensement du mardi 13 janvier. Il s'agissait du titre 4 de cet album. Enregistrement public dans les studios de la radio NDR à Hambourg le 29 octobre 1998. Durée : 4:58. Et puis je l'avais oublié. Explication : le 13, j'avais noté que je disposais de six versions de "Giselle" en comptant "Douces illusions", mais sans compter "Ten Years Ago". Or, Françoise étant passée par là a eu envie d'écouter ce "Duo" des "Concerts inédits". Voilà comment l'album a disparu physiquement de la liste... Mais, lorsque j'ai repris la sélection que j'avais préparée, cette sélection comprenant aussi "Ten Years Ago" , j'avais bien six album. "Duo" est passé aux oubliettes. La vigilance de Patrick me permet de rajouter cette version et surtout de l'écouter, ce qui, comme je le supposais, complexifie bien les impressions qu'avaient suscitées en moi les autres écoutes.

- Mais ce n'est pas tout. Patrick me signale d'autre part une version de "Giselle" dans l'album "Solo in Finland". Durée : 2:29. Comme je ne dispose pas de ce cd, je l'ai donc écouté sur Deezer. Du coup, je me rends compte que l'on trouve sur ce site six versions de "Giselle": Deux sous le titre "New Musette", respectivement d'une durée de 4:55 et 4:59. Comme il y a eu plusieurs éditions de cet album, il faudra que je vérifie s'il s'agit ou non du même enregistrement. Parfois un travail de "remasterisation" modifie les durées. Quatre extraites de "Concerts", "Coloriage", "Laurita" et "Chanson" . Je ne connaissais pas cette dernière version, d'une durée de 5:10, par le trio Galliano, Rava, Marcotulli. Magnifique ! Rava, très émouvant. Curieusement, alors même que "Giselle" fait partie de "Solo in Finland" que l'on peut écouter sur Deezer, le titre ne figure pas dans la liste ci-dessus.

Sauf erreur donc de ma part - merci Patrick ! - me voilà maintenant, si j'ose dire, en présence de huit versions de "Giselle" :

- "Ten Years Ago"
- "Michel Portal / Richard Galliano : concerts"
- "Douces illusions"
- "Laurita"
- "Galliano & Mirabassi"
- "New Musette"
- "Concerts inédits : duo Galliano & Portal"
- "Solo in Finland"

Ce qui, en l'occurrence m'intéresse beaucoup dans cette reprise de mon écoute, ce n'est pas seulement que j'y ai gagné deux versions, mais que j'y gagne en complexité. On n'est pas en effet dans l'ordre du quantitatif. Il ne s'agit pas d'addition : 6 + 2. La notion de complexité ou de complexification me parait ici essentielle. Ajouter deux versions aux six existantes, ce n'est pas seulement en augmenter le nombre, c'est reconfigurer la perception que j'avais de "Giselle". D'une certaine façon, l'augmentation quantitative me fait franchir un seuil et ipso facto modifie qualitativement mon appréhension de ce morceau. Le jeu des différences en est qualitativement modifié.

Je "tourne autour" de ces idées de jeu de différences et de dialectique du quantitatif et du qualitatif (deux de plus / saut perceptif), parce que j'ai l'intuition qu'il y a là un processus essentiel à la construction d'une culture. Il faudra que je reprenne cette question, car l'enjeu me parait d'importance... Y compris dans le domaine des apprentissages culturels et donc peut-être des stratégies pédagogiques.


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