mardi 27 janvier 2009

mercredi 28 janvier - le matin des musiciens (3/3)

... écouté hier matin la troisième et dernière émission du cycle consacré à l'accordéon dans le cadre du "matin des musiciens".

http://www.radiofrance.fr/francemusique/em/matin-musiciens_mardi/emission.php?e_id=65000043

Ci-dessous, la page de présentation de cette émission :

Cycle accordéon d'aujourd'hui 3 : Bruno MANTOVANI avec Pascal Contet

Troisième et dernière émission consacrée au répertoire de "l'accordéon d'aujourd'hui" avec 8'20 chrono (2007) pour accordéon seul de Bruno Mantovani / Invités : Pascal Contet et Bruno Mantovani

Pascal Contet contribue activement à l'exploration des possibilités expressives de son instrument dans tous les styles de musique, sans restriction. Il est depuis plusierus années déjà un accordéonistes favoris des compositeurs d'aujourd'hui. par ses qualités de jeu exceptionnelles, sa virtuosité et son imagination, il suscite chez les créateurs contemporains de nouvelles pièces, autant d'ouvertures et de découvertes de nouveaux mondes sonores alliant l'exploration à l'inouï.Pascal Contet joue et présente pour ce Matin des Musiciens une œuvre composée pour lui par Bruno Mantovani en 2007 et non encore éditée : 8'20 chrono. Une analyse de la partition et une discussion prend alors lieu avec le compositeur.

J'ai maintes fois écouté Pascal Contet, que ce soit en concert ou par l'intermédiaire de disques comme "Electrosolo" ou "Bouts de souffles" (avec Andy Emler). Je trouve son écoute très exigeante. Disant cela, j'ai bien conscience qu'il met en évidence mon manque de culture musicale. J'ai l'impression en effet que ses interprétations, ses improvisations ou les compositions nombreuses qu'il inspire procèdent d'une réflexion abstraite sur la musique et sur l'accordéon comme instrument dont il reste à explorer quantité de possibilités inexploitées. En cela, son entreprise m'intéresse. Studium, suivant la terminologie de R. Barthes. Mais de punctum, point. Ce n'est pas un accordéon qui me touche. Mais je pense qu'en approfondissant l'oeuvre de Pascal Contet, en me familiarisant avec celle-ci et en me laissant apprivoiser, le plaisir sensible viendra. Parler de plaisir sensible est à la limite du paradoxe. Je m'explique. Si l'on se réfère à la distinction mise en évidence par les sciences cognitives entre des fonctions différenciées du cerveau droit et du cerveau gauche, celui-ci plutôt analytique et conceptuel, celui-là plutôt synthétique et pensant par images, je dirais que l'accordéon de Pascal Contet me semble s'adresser en priorité au cerveau gauche. Disons un accordéon conceptuel. Même si c'est moins évident que le plaisir affectif ou de l'imagination, il y a aussi un plaisir de l'intellect, du cerveau gauche. Je ne désepère pas d'en faire l'expérience. Par exemple en écoutant à nouveau cette émission.

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