mardi 10 mars 2009

jeudi 12 mars - tricycle orange for tea

Mardi 13 heures. Il est temps de songer à déjeuner. Le temps nous incite à nous installer sur la terrasse. Tandis que je mets le couvert, le bruit du volet de la boite à lettres attire mon attention. Parmi quelques lettres de peu d'intérêt, une grande enveloppe. Je comprends tout de suite de quoi il s'agit. Il y a quelques jours, Patrick E., qui m'avait conseillé l'écoute de "King Size", m'avait parlé du premier opus de Tricycle, "Orange for Tea". Je lui avais dit que j'avais du mal à me le procurer. J'imagine tout de suite ce que contient ce courrier amical.

Rituel n° 1 : dehors. En haut à droite, l'adresse de l'expéditeur. C'est clair comme une signature.

Rituel n° 2 : dedans. Une page manuscrite. Le cd. Décidément : ici, un chien ; sur "King Size", un chat. S'agit-il de Nino (the dog) et de Picpic (the cat) ?


Une finition impeccable. Disons, très classe.

Je laisse mon imagination proliférer à partir de l'observation de l'album en tant qu'objet. L'envie est grande de l'écouter ne serait-ce qu'en diagonale. Mais non, je le garde encore un peu sous le coude... quoi qu'il m'en coûte. Ce soir peut-être, après une nouvelle écoute de "King Size".

Mais déjà, après plusieurs tasses de café - Costa Rica, forcément ! - la vie reprend son cours. La vie, c'est-à-dire ses impedimenta, comme disaient les romains, qui s'y connaissaient en bagages et autres fardeaux encombrant la marche de leurs soldats. Ce mot m'amuse, car à le prononcer en découpant ses syllabes on sent bien ce qu'il symbolise ; le mot m'amuse, la réalité qu'il désigne, moins.




0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil