lundi 9 mars 2009

mercredi 11 mars - colissimo

Lundi. C'est la fête de Françoise. Le facteur passe vers treize heures. Il finit sa tournée dans notre quartier. D'habitude. Ce matin, peu après dix heures, le bruit de la porte de la boite à lettres attire mon attention. Par la fenêtre, j'aperçois une jeune facteure qui s'éloigne. Une remplaçante. Tournée inversée ? Tournée modifiée ? Peu importe. Colissimo est là. Enfin. Merci tout de même à Alapage.

Rituel n° 1 : dehors. Colissimo, distribution sans signature. Je sais que le paquet contient deux cds.

Rituel n° 2 : dedans.
- "King Size" de Tricycle
- "Five Tango Sensations", Kronos Quartet et Astor Piazzolla. Cinq tangos de Piazzolla. Un disque édité en 1991 et enregistré en 1989.
Curieusement, ces deux disques ont une couverture en rouge et noir. Et même leur graphisme n'est pas sans parenté.

Je n'ai guère le loisir aujourd'hui d'écouter ces deux disques que j'attendais avec impatience, mais nous nous donnons le temps de les parcourir en diagonale. Je les attendais en effet avec impatience, car l'un et l'autre m'ont été amicalement conseillés respectivement par Patrick E. pour "King Size" et par Jacques Pellarin pour "Five Tango Sensations". J'ai une prédilection forte pour ces disques que je découvre ainsi par l'intermédiaire de suggestions amicales. Par exemple, "King Size" sera à jamais le disque indiqué par Patrick, comme je ne pourrai entendre "Five Tango Sensations" sans penser à la musique même de Jacques et à nos échanges à propos de cet album.

Le disque de Piazzolla est émouvant, d'une émotion très particulière. Je dirais qu'il est d'une beauté nocturne. Sombre. Une sorte de diamant noir. Le rythme est d'une lenteur étrange. Peu à peu s'installe une atmosphère lourde. Tristesse, mélancolie. Les cinq morceaux ne durent que vingt-six minutes, mais ils continuent de résonner encore et encore. Crépusculaire. Noir profond et rouge comme des braises sous de la cendre.

"King Size" ce serait plutôt le rouge de la flamme vive. Le noir y est intense. Un trio : Tuur Florizoone, accordéon, piano, Philippe Laloy, saxophones soprano et alto, flute, Vincent Noiret, contrebasse et basse acoustique. Plus quelques invités, dont Laurent Blondiau, trompette, flugekhorn. Il me tarde de trouver le temps d'écouter cet album en toute tranquillité. Mais d'ores et déjà je sais que le conseil était bon.






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