dimanche 18 octobre 2009

dimanche 18 octobre - jazz sur son 31 avec lionel suarez

Entre les visites bi-hebdomadaires à mes parents, à Nay, les occupations liées à la maintenance de leur villa, que vraisemblablement ils n'habiteront plus jamais, et les obligations inhérentes à nos rôles de Papou-Mamou à Toulouse -200 kilomètres de Pau, tout de même - je manque un peu de temps pour développer nos impressions quant aux concerts que nous avons eu l'occasion d'écouter. C'est pourquoi, pour les derniers en date, je m'en tiendrai aux faits, quitte à revenir plus tard sur nos sentiments, nos sensations et nos souvenirs.

Françoise avait repéré il y a quelques semaines des choses a priori fort intéressantes dans le cadre de "Jazz sur son 31". 31 est en effet le numéro de la Haute-Garonne, capitale Toulouse. En particulier trois concerts... Tout de suite donc elle avait retenu deux places pour chacun des dits concerts. Concerts gratuits, il faut le noter, mais nombre de places évidemment limité. Les trois concerts en question :
- 14 octobre, à 18h30, Automne Club Toulouse, "Une heure avec...", Lionel Suarez invite Eric Séva.
- 15 octobre, à 18h30, Automne Club Toulouse, "Une heure avec...", Lionel Suarez invite Jean-Marie Ecay.
- 16 octobre, à 18h30, Automne Club Toulouse, "Une heure avec...", Lionel Suarez : Recuerdos de Carlos Gardel. Invité : Minino Garay.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, deux plaisirs liés à ces concerts : d'abord, comme nous sommes chaque fois arrivés un peu avant 17h30, malgré le froid glacial, nous avons pu nous placer au premier rang et garder deux places pour Jean-Marc et Pierre, avec qui nous avons eu le plaisir de partager nos impressions et un punch. Ce partage est essentiel. Ensuite, à l'issue de chaque concert, j'ai pu faire signer les billets ou des disques (par exemple celui d'Eric Séva) par plusieurs musiciens et à cette occasion échanger quelques mots. Le troisième jour, Lionel Suarez était franchement amusé de m'avoir ainsi donné trois signatures. Incidemment, autre plaisir, Jean-Marc m'a fait connaitre un disque de Galliano et W. Marsalis, "From Billie Holiday to Edith Piaf, live in Marciac", disque dont je n'avais pas repéré l'existence. Et puis, il faudra un jour qu'on reparle de l'accordéon que Jean-Marc vient de recevoir d'Italie : un Victoria. Il suffit de l'écouter en parler pour comprendre d'évidence que l'instrument a quelque chose de magique.
La salle, en fait un chapiteau, est installée dans la cour du conseil général de la Haute-Garonne. Un lieu magique, sombre mais chaleureux. La scène est toute proche. Des vitraux éclairent les parois d'une lumière festive.


Du premier concert, je retiens cette attitude de duo entre Eric Séva et Lionel Suarez. Duo complété par un piano et une batterie. On retrouve beaucoup de titres de l'album "Espaces croisés". Une première facette du talent de Lionel Suarez. Il se met au service des compositions d'Eric Séva et ses interventions, que j'avais déjà repérées sur l'album, prennent une tout autre dimension live.


J'aime bien cette image : une attention extrême aux autres, une manière de tisser un lien de complicité et, en arrière-fond, les vitraux qui animent l'espace.



Du concert suivant, je retiens cette image d'ensemble : un trio, présenté comme le nouveau trio de Lionel Suarez, soit accordéon, contrebasse et batterie-percussions (le batteur se montrant aussi un remarquable violoncelliste) et Jean-Marie Ecay dans le rôle de l'invité. Il ne jouera que sur deux morceaux, assez pour nous enchanter, trop peu pour ne pas nous laisser quelques regrets. Autre facette du talent de Lionel Suarez : leader et compositeur. On a eu en effet à l'occasion de ce concert le privilège d'écouter quelques créations inédites.





Bon ! J'aime bien cette image. L'artiste dans son monde. De surcroît, son instrument est magnifique.





Sur un morceau, Lionel Suarez a alterné accordéon et accordina. On voit bien que c'était pour lui un vrai plaisir. Communicatif.






Le dernier concert est en quelque sorte un hommage à Carlos Gardel. Une formation improbable pour jouer du tango : accordéon, batterie-percussions, violoncelle et trompette. La trompettiste imperturbable, mais qui donne des frissons. Le violoncelliste, surprenant, mais tellement virtuose et créatif. Minino Garay, qu'il est inutile de présenter : tout son corps respire en rythmes. Et puis Lionel Suarez qui joue le tango de manière magnifique. C'est son troisième talent. Nous n'oublierons pas la version de "Volver" donnée ce vendredi 16 octobre et encore moins " la Cumparsita", un feu d'artifice de créativité.




Cette image aussi, je l'aime bien. D'une part, parce qu'elle montre l'accordéon que Lionel Suarez utilisait dans la première partie du concert. Instrument magnifique, tant comme objet que par sa sonorité.




Dernière image enfin : la relation de l'accordéoniste avec son accordéon, sa concentration et peut-être sa solitude me touchent beaucoup.

Trois concerts. Trois rencontres :"Une heure avec...". Tout de même, c'est une chance qu'il faut apprécier à sa juste valeur...










0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil