jeudi 26 novembre 2009

jeudi 26 novembre - retour de stage

Nous avons retrouvé notre maison, à Pau, après quelques jours passés à Toulouse. Le parcours, bordé par la masse des Pyrénées désenneigées après plusieurs jours de redoux, suscite en nous un émerveillement chaque fois renouvelé. On cherche au loin le Pic du Midi de Bigorre et l'on s'extasie en s'approchant puis en s'éloignant de ce signal "hénaurme". En arrivant à Pau, quelques gouttes de pluie nous accueillent. Une petite averse sans conséquences.

Quelques jours à Toulouse pour cause de mission "Papou / Mamou". Nadja et Sébastien, chacun de son côté, Bordeaux pour elle, Montpellier pour lui, étaient en effet pour trois jours en stages professionnels. L'occasion de retrouver Chalotte et Camille, de les conduire à l'école, de leur mijoter des plats qu'elles aiment, de faire de gros goûters, de les amener à l'éveil musical ou à la chorale, d'aller visiter une exposition de masques de théâtre au Théâtre Garonne, face aux Abattoirs, de faire un long câlin le soir avant de s'endormir, de déguster un café comme un fruit défendu, et bien d'autres choses encore. Pour nous aussi, on peut parler de stage professionnel et de formation continue ou, suivant une expression que je préfère, de formation permanente. Charlotte a le goût de l'écriture ; Camille découvre avec délice et assiduité les plaisirs de la lecture. Nadja et Sébastien ont l'esprit tranquille. C'est bien !

En arrivant à la maison, on ouvre les fenêtres et la boite à lettres. Un petit colis nous attend. Rituel : regarder d'abord le recto. Imaginer déjà son contenu.
Puis le verso. Un envoi d'"accordeon-musicstore", de Thierry Descaillot donc, assurance de qualité.
Et en effet, à l'intérieur, deux cds :
- "Frédéric Guérouet". Tout simplement. Pas de date. Etonnant de jeunesse !
- "Solo II, François Castiello", Soli Solo 2008.

Une première exploration me convainc que j'ai eu raison de commander ces deux titres. Je ne saurais dire pourquoi, mais, en écoutant Guérouet, c'est le mot "délicatesse" qui me vient à l'esprit. Ou encore "fluidité". Mais aussi "passages obligés". Une manière de marquer sa place, d'afficher son identité. Quant au disque de François Castiello, il me donne à penser qu'il s'agit d'un album très personnel. Comme s'il avait voulu faire le point, d'abord pour lui-même, sur ses obsessions. Et les fixer.
Mais je n'ai guère le temps de profiter du plaisir d'une première écoute. Le devoir m'appelle, à Nay, auprès de mes parents. Maison de retraite Saint Joseph. En début de soirée, retour à la maison. Françoise, tout sourire, bien qu'elle ait dû assumer la corvée de "grande surface" et le travail de rangement des courses dans les réfrigérateurs et autres placards, Françoise donc m'accueille en me montrant une enveloppe sur la table de la cuisine. C'est un envoi de Carma Productions.



- "Duo Michel Coco Le Meur / Pascal Lefeuvre, Le bal du bout du monde", enregistré en 2002. Tirage limité, n° 13.
Le Meur, accordéon, steel drum, Lefeuvre, vielle alto. En première écoute, je retiens une version étonnante de "Libertango" et un fascinant "Kaboul blues again" (trad. Suède, Afghanistan) de 4:49.



C'est Noël avant Noël.



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