dimanche 20 juin 2010

dimanche 20 juin - un envoi d'amazon

Florian Demonsant nous avait envoyé un courriel, où il nous disait qu'il jouerait le 17 juin, à Amanita Muscaria, 3 rue Viguerie à Toulouse. L'affiche annonçait un spectacle, "Accordeuses", puis "Mala Cabeza, tango dégénéré", et enfin DJ set Don Pasta. Début à partir de 20h30, entrées : 5 ou 10 euros (à volonté), et cette mention "un petit bistrot vous attend dès 20 heures". C'était assez pour nous décider à aller à Toulouse, pour y retrouver les "petits" et les filles, d'autant plus que notre séjour ne devait pas être inutile quant à l'intendance. Nous voilà donc prêts à nous mettre en route, ce mardi, vers 13 heures, pour aller jouer "Papou/Mamou au pays du tango dégénéré", quand le facteur surgissant du coin de la rue nous fait signe qu'il a un colis pour nous. Amazon. Deux cds.

- "La Ponzona", Chango Spasiuk. Un disque DBN, 1980.
- "Les Tangos de Corto", César Stroscio & Esquina, Buda Musique, 1998.
J'avais commandé "La Ponzona" parce que j'essaie d'écouter systématiquement tout ce que Chango Spasiuk a publié. Plus je l'écoute, plus j'ai envie de l'écouter, pour son chamamé, pour l'acidité de son accordéon et pour son énergie indéfiniment renouvelée. Ici, la base est une formation articulée sur l'accordéon, une guitare, une contrebasse, un cajon ou une batterie. En bonus, un invité : Antonio Agri improvisant au violon. Un disque qui me conforte dans mon projet d'écoute exhaustive de Spasiuk.


En commandant "La Ponzona", comme je le fais habituellement, j'ai cherché un complément pour avoir le port gratuit. C'est un bon principe : je commande un cd, donc une commande inférieure à 25 euros et à un envoi gratuit, donc je cherche un autre cd pour dépasser cette somme, ce qui m'incite à découvrir un nouvel album. Et à découvrir une piste à laquelle je n'aurais pas pensé spontanément ou que je n'avais pas inscrite dans mes projets d'achats. C'est une bonne méthode, qui m'a permis de m'ouvrir de nouveaux horizons : une sorte de hasard contrôlé.
C'est ainsi qu'en parcourant le monde d'Amazon, sans visée précise, sinon celle de découvrir du nouveau, je suis tombé sur un disque au titre improbable :"Les tangos de Corto". Pour dire la vérité, le titre m'a paru d'abord un peu commercial. Méfiance ! Et puis, j'ai vu "César Stroscio, bandonéon, Claudio Pino Enriquez, guitare, Hubert Tessier, contrebasse". Cela a suffi à me décider.
Eh bien, je ne le regrette pas. Des compositions de Stroscio, de Rovira, de Guillermo Tomas, de Cobian, d'Arolas ou de Piazzolla. Un tango très pur. Comme le trait d'Hugo Pratt.

A propos de tango... Dès que possible je fais le compte-rendu du concert de jeudi à l'Amanita Muscaria : "Mala Cabeza, tango dégénéré", avec Florian Demonsant, costume blanc, borsalino et accordéon, et Paco Serrano, macho, cigare et voix.



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