jeudi 5 août 2010

vendredi 6 août - isabelle olivier : my foolish harp

Le 11 juin, à l'occasion d'un échange de courriels au sujet de "Pandoukht" [David Yengibarjan, accordéon, Frank London, trompette], Patrick E..., qui m'a fait connaitre entre autres Soledad ou Florizoone, a attiré mon attention sur une harpiste, Isabelle Olivier. Comme je sais qu'il est de bon conseil, je suis allé immédiatement, toutes affaires cessantes, consulter le site de cette artiste dont j'ignorais jusqu'ici le nom. Un site fort agréable à consulter et surtout avec une discographie bien pourvue. Non pas des extraits de 30 secondes, mais des morceaux in extenso. De quoi se faire une idée juste de sa musique.

Dans la même heure, je lui ai donc envoyé un courriel pour lui commander son dernier album :
- "My foolish harp", 2009 Enja Records.

Réponse dans la minute. Il est possible de commander le disque, mais vu son succès il est en réédition. Pas de problème : j'attendrai.

J'ai attendu jusqu'à aujourd'hui, ce qui est un délai fort raisonnable. Et donc, ce midi, en ouvrant ma boite à lettres, j'ai découvert une enveloppe, que je n'attendais pas encore : au verso, l'expéditeur, Métamorphose. A l'intérieur, l'album commandé, "Myfoolishharp", mais aussi quelques mots manuscrits : "... en cadeau "Island #41" qui a été nominé aux Victoires du Jazz". Attention plus que sympathique.

Depuis, j'ai écouté je ne sais combien de fois "Myfoolishharp" et je sens que ça va continuer car je suis loin d'en avoir épuisé les plaisirs. Du point de vue conception, le disque composé de treize morceaux est fait essentiellement de duos avec David Venitucci, accordéon, You Sun Nah, voix, Louis Sclavis, clarinette basse et Peter Erskine, batterie. Le dernier, le 13, "#1" associe Isabelle Olivier, Youn Sun Nah et Louis Sclavis.
Dans un premier temps, ce disque m'a intéressé par son projet même et étonné par ce qu'Isabelle Olivier fait exprimer par son instrument. Comme si je découvrais la harpe, qu'à la vérité je connaissais mal. En tout cas, une révélation. Et puis, mon goût pour l'accordéon oblige, j'ai beaucoup aimé les duos avec David Venitucci : "Tokyo Bossa", 3:24 ; "Pêle-Mêle", 4:05 ; "Tango", 4:18.
J'ai écouté une fois les quinze morceaux de l'album-cadeau "Island #41". Il m'a semblé, en première écoute, plutôt expérimental. Et j'ai trouvé fascinants les sons que donnait la harpe. Je sais en toute certitude que je vais y revenir, mais pour l'instant je ne veux pas quitter "Myfoolishharp". Débat cornélien ! Je ne vais pas me plaindre de l'abondance de biens.
Quelques mots encore pour redire que le site d'Isabelle Olivier est fort bien fait et que si l'on suit le lien ci-dessous (et à partir de là, activer "Discographie"), on peut se faire une idée juste de sa musique... et, éventuellement, lui commander ses créations. Quant à elle, c'est une femme jeune, pleine de charme, souriante. Son éclat correspond bien à son jeu.

http://www.isabelleolivier.com/

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