lundi 30 mai 2011

lundi 30 mai - richard galliano et wynton marsalis quintet à marciac

Le concert devait avoir lieu à 21 heures. On est arrivé à Marciac peu après 19 heures. On a repéré où se trouvait la salle, l'Astrada, dont c'était l'inauguration. On avait une petite faim. On a garé la voiture au parking et l'on a rejoint la place centrale où se trouvent moult bistrots.

Marciac est typiquement une bastide : une vaste place carrée, des maisons de style uniforme et tout le tour des arcades, dont l'ombre et la fraicheur sont bienfaisantes. De chaque coin de la place partent des rues rectilignes. Un plan on ne peut plus géomètrique et euclidien.


19h30. On prend place à l'intérieur d'un bar à tapas. Magret séché, saucisses "maison" au fino, verre de vin de Rioja et café bien serré.


Le menu sur une grande ardoise. Le patron sert lui-même ses préparations et vient ensuite s'enquérir de nos impressions.


A 22h45, premier rappel. Je me permets de voler une photographie. Elle décrit bien la disposition des musiciens. Un ensemble très compact, très soudé. Une belle mécanique, mais pas seulement. Les morceaux s'enchaînent en alternant chansons de Billie Holiday et d'Edith Piaf. C'est de l'horlogerie suisse, avec une créativité simple comme si ça allait de soi.

Je découvre les chansons de Billie Holiday, même si je les ai entendues déjà sur le disque, et j'ai plaisir, comme je connais assez bien celles d'Edith Piaf, à apprécier ce que les musiciens apportent à la mélodie.

Après le concert, un pot est prévu à l'occasion de la signature du contrat de gestion de la salle. Beaucoup de monde. Forcément des habitués ou, si j'ose dire, des initiés. Un pot de classe. Wynton Marsalis et ses musiciens se joignent au public. On entend beaucoup parler anglais. C'est normal, on est dans le Gers, nouvelle colonie britannique si j'en juge d'après les vitrines des agences immobilières.

A 23h30, on reprend la route vers Pau. Une heure de parcours sur des routes de campagne, étroites, tortueuses, avec des montées et des descentes et des limitation de vitesse à 30 à l'heure dans les traversées des villages. Vers une heure, on casse une petite croûte : pâté de canard, un verre de vin de Fronton, abricots, cerises... On a plaisir forcément à se remémorer "L'homme à la moto", "La foule", "La vie en rose", que plus aucun jazzman français n'ose interpréter, dixit Galliano, et ce morceau, tout à la fin, qui nous a laissés sidérés par le jeu de Wynton Marsalis.

ps - finalement, Françoise a identifié le morceau en question. Il s'agit du titre 08. "Strange Fruit" du disque "From Billie Holiday to Edith Piaf". Vous le retrouverez sur Deezer en cliquant sur le lien ci-dessous, et, comme on dit, "vous m'en direz des nouvelles". Bonne écoute !

http://www.deezer.com/fr/music/home/general-0#music/result/all/from%20billie%20to%20edith%20piaf

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