jeudi 22 septembre 2011

vendredi 23 septembre - nuits de nacre : deux concerts au magic mirrors

Le Magic Mirrors est un lieu étrange, plutôt baroque, avec ses couleurs vives, ses vitres et ses boiseries, son plancher en forme de rosace. On y a écouté deux concerts : le premier, le vendredi, à partir de 16 heures, était donné par le Quatuor Toulouse Accordéons. C'est une formation de quatre accordéonistes conçue comme un quatuor à cordes. Son répertoire comprend évidemment Mozart et Bach, mais aussi Rossini, qui lui fournit ses numéros de bravoure ou encore Celino Bratti, un compositeur contemporain qui lui a dédié des oeuvres originales. Parfois, on s'aventure du côté de chez Piazzolla.

Quelques minutes avant le début du concert, cette image m'a plu. Le quatuor qui se confond avec le décor baroque et un amateur d'accordéon, seul pour l'instant, autour duquel bientôt viendront s'agglutiner d'autres amateurs. Le sol du plancher est plutôt dur et fournit un siège plutôt spartiate. C'est pourquoi je les appelle in petto les "malokus" ; ce sont les auditeurs du parterre, au sens fondamental du terme.


Ils sont donc quatre : Guy Katz, Jacques Guilhamat, Jacques Demeurs et André Zarate.


Le second concert, le dernier du festival, avait lieu dimanche à partir de 15 heures 30. Il était donné par Mélanie Brégant et Florent Charpentier, Duo Jeux d'Anches, accordéon et clarinette. Une mécanique très au point. Un répertoire quasi didactique. Des chansons populaires espagnoles avec De Falla, des pièces de Kussiakov, de Schubert, de Bartok et de Piazzolla.




Je ne sais si mes impressions découlent du souci didactique que je mentionnais ci-dessus, mais j'ai eu le sentiment d'apprécier de plus en plus les morceaux interprétés. Comme si, chemin faisant, je comprenais de mieux en mieux le jeu du duo.


Ces deux photographies, ci-dessus et ci-dessous, rendent assez bien compte de l'attitude des deux concertistes : très attentifs à leurs partitions. Une impression de rigueur sans failles, de lecture très approfondie des oeuvres jouées. Du coup, chaque morceau, chaque oeuvre, est restituée dans son essence même. Finalement, l'impression dominante que je garde de ce concert, c'est bien ce travail de lecture et de traduction scrupuleuses.



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