samedi 21 janvier 2012

lundi 23 janvier - tandem en béarn

Vendredi, 20h30, Billère, commune de l'agglomération paloise. Concert d'André Minvielle et Lionel Suarez : "Tandem". Concert gratuit ! Dès 20 heures, les portes s'ouvrent. On s'installe au premier rang, au milieu. On a envie de voir les deux artistes au plus près et j'ai envie de prendre des photographies, d'autant plus qu'on a déjà vu et écouté le duo et que je connais leurs postures.

Finalement, après moult hésitations, je retiens quatre images. Je me donne le temps, d'ici quelques jours, de publier quelques photonotes sur Lionel Suarez. La lumière de scène est souvent rouge ; c'est une couleur catastrophique qui entoure les visages d'un halo dégoulinant et qui leur donne une peau de saumon. Heureusement, à certains moments, une couleur froide, dans des tons gris, permet de faire des clichés intéressants.

Ci-dessous, une attitude caractéristique du duo. Un vrai duo, pas un chanteur et son accompagnateur. Il nous semble d'ailleurs que de concert en concert le tandem acquiert un équilibre de mieux en mieux accompli. André Minvielle est dans son pays : il est né à Pau, il habite à Nay. Il est occitan. C'est la fête verbale. Il emprunte un chemin, il s'y perd, le public le suit, il s'éloigne, ils se rejoignent, la complicité est immédiate. Lionel Suarez le regarde avec toute sa bienveillance. Il le connait par coeur. Parfois, il est surpris par une trouvaille de son compère. Il rit. Il essuie la sueur qui coule de son crane et qui vient lui piquer les yeux. Mais encore, il faut voir comment ils interprètent "Indifférence" ou "La flambée montalbanaise" ou encore "Canzu", une composition de Lionel Suarez. Minvielle pratique une sorte de scat. C'est authentiquement du jazz. Jazz occitan ? Non ! Jazz, tout court. Lionel Suarez est capable d'accompagner son collègue en toute simplicité, mais il est aussi capable d'improviser - et avec quelle créativité ! - dans la nuance comme dans la puissance.  



J'aime bien cette photographie parce qu'elle plutôt minimaliste. Du noir, du blanc et, comme couleur, le visage, juste le visage. Quelque chose de géomètrique, qui me plait bien. Pas d'anecdote. Juste une forme.


Même remarque en ce qui concerne la photographie ci-dessous. Sa sobriété et ses contrastes me rappellent, par analogie, le style de Lionel Suarez. C'est une bonne "trace" du concert.


Après la fin du concert, les deux artistes viennent signer leur disque. Ils sont d'une disponibilité et d'une gentillesse qui m'épatent. Tous les deux écrivent quelques mots amicaux sur la couverture intérieure de "Tandem" et aussi sur la couverture d'un autre cd que j'ai apporté : "Electrizzante", cd sorti sous le nom de Gérard Pansanel et  sur lequel ils interviennent avec Antonello Salis et Patrice Héral.


On se donne rendez-vous avec Lionel Suarez à Orthez, vers la mi-mars, pour un concert "Gardel".

En attendant, on reste encore plusieurs minutes à discuter avec des copains, tout en mangeant des crèpes préparées par les "jeunes" d'une association et en buvant du cidre. Il est plus de 23 heures quand nous nous décidons à rentrer chez nous. On rejoint le parking. La température est de 10°. Il n'y a pas de vent. L'hiver est supportable.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil