dimanche 22 janvier 2012

mardi 24 janvier - y a pas que l'accordéon... à pau, y a aussi la voirie urbaine

J'ai dit maintes fois dans ce blog à quel point le climat de Pau est agréable. Certes, plutôt pluvieux, mais sans excès. Juste de quoi alimenter les nappes phréatiques et nous épargner les affres de la sécheresse. Peu de jours, en hiver, avec des températures négatives. Très peu de jours perturbés par le vent. Quasiment jamais de neige. Elle a le bon goût de s'arrêter au niveau des stations de ski et les services de la voirie départementale s'occupent de rendre les routes praticables en toute circonstances. Une ville de douceur donc. Les aristocrates anglais au début du siècle dernier ne s'y étaient pas trompés. D'où le grand nombre de villas anglaises à Pau. Mais aussi quantité de palmiers, qui ont trouvé ici un terrain et un environnement favorable. Tout serait donc pour le mieux, si la voirie urbaine ne venait nous pourrir la vie. Avec Françoise, on s'interroge sérieusement, nonobstant nos idées modérément écologiques, sur l'opportunité, voire la nécessité d'acheter un 4x4. En espérant qu'il absorbe les bosses, nids de poules, tranchées mal rebouchées et autres pièges cachés dans les inégalités du bitume. Sans compter les gravillons. Vous me direz qu'on pourrait s'équiper de chaînes. Il faudra y penser.

Bref, depuis des mois, sinon des années, notre boulevard de la Paix est en permanence en travaux. Ouvert pour changer les tuyaux de gaz ; refermé pour l'eau ; réouvert pour l'électricité urbaine ; refermé et réouvert pour enterrer les lignes téléphoniques ; idem pour installer des cables pour le très haut débit... Je connais un motard qui ne passe plus par ce boulevard tant le sol y est glissant et plein de chausse-trappes.

Mais, quelques images suffiront à vous montrer la situation. J'ai pris les photographies ci-dessous entre 15h15 et 15h30. Pour cela, j'ai parcouru à pieds moins de deux cents mètres, sans chercher à photographier tous les panneaux. Quelques uns seulement, qui m'ont paru représentatifs.

Avec la photo ci-dessous, tout est dit. "Travaux", "Gravillons", "Route barrée" : ne circulez pas, y a rien à voir et, de plus, c'est dangereux.  


Cette image montre l'état d'un trottoir maintes et maintes fois éventré puis recousu à la hâte. Un gros intestin obscène se tortille le long d'un mur protégé par des panneaux métalliques.


Après la rue barrée, maintenant, l'interdiction de stationner. Circulez, y a rien à voir.


Un panneau sur un trottoir. Si vous vous glissez et vous cassez la gueule, venez pas vous plaindre, on vous l'avez bien dit.

On vous l'avez même dit deux fois : un panneau de chaque côté de la route. A moins d'être insensé ou aveugle, on aura compris qu'il s'agit d'une voie à éviter à tout prix.


Mais on serait de bien mauvaise foi si l'on soupçonnait les services de la voirie paloise d'incurie, de je-m'en-foutisme, d'incompétence ou de je-ne-sais quoi. Quand on n'a pas de cantonniers, on embauche des peintres ! La preuve, ce beau panneau informatif : y a danger, vous prenez des risques, la chaussée est déformée. Si vous savez lire, vous savez à quoi vous en tenir...


Et, plus loin, un autre panneau du même acabit. Les nuages montent noirs. Le feu est rouge. Je ne cherche même plus à savoir s'il l'est en permanence. C'est décidé, j'irai faire mes courses à pied ou par le bus.
Voilà une fine stratégie pour obliger les habitants de Pau à se déplacer avec les transports urbains.


C'était donc ça ! Tous ces emmerdements, c'était de la stratégie de développement durable. Merci aux élus de la municipalité, merci au service de la voirie. Je vous ai compris.

Mais, amis lointains qui envisageaient de venir à Pau ou simplement de traverser la ville, soyez prévenus de ce qui vous attend. Un conseil : faites un détour !

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