lundi 6 février 2012

mercredi 8 février - à propos du concert du trio lockwood galliano rosenberg à colomiers

Dans l'un de mes posts précédents, j'ai dit combien j'avais été frappé, au cours du concert de Colomiers, par la créativité des trois musiciens, mais aussi par cette impression que de chorus en chorus ils se passaient une sorte de relais, de telle sorte que l'ensemble de chaque morceau semblait se construire de manière continue. Comme des conteurs qui se chargent chacun à sa manière de raconter une partie d'une histoire qui s'éclaire ainsi de plusieurs interprétations. Le récit se tisse ainsi petit à petit avec des fils multiples.

La photographie ci-dessous me semble de nature à expliciter ce que je veux dire. Stochelo Rosenberg a commencé à broder sur le thème ; Richard Galliano dans une attitude constante au cours de la soirée : tourné vers ses deux collègues, attentif, soucieux d'accompagner et de soutenir le guitariste ; Didier Lockwood, attentif à sa façon, le regard dans le vide, la main droite sur le violon devenu instrument de percussion : il est là, présent, mais aussi dans son projet : comme un félin, il attend l'instant de bondir. De l'énergie à haute densité.


Attention réciproque, énergie, densité, créativité... Finalement, je garde ces cinq mots à titre de synthèse de mes impressions.

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