vendredi 30 mars 2012

samedi 31 mars - festival bouteille en bretelles : duo marcel azzola-lina bossatti

Comme dernier volet de mon compte-rendu très subjectif du festival "bouteille en bretelles" et suivant une habitude maintenant bien établie, j'ai choisi quelques photographies comme traces et comme photonotes des différents concerts. Ces photographies ont été prises du troisième au cinquième rang avec mon fidèle numérique, certes limité techniquement, mais tellement maniable et discret. Elles correspondent au point de vue d'un spectateur lambda, à cette précision près que j'ai chaque fois réussi à m'asseoir en bout de rangée, au bord de l'allée centrale. Sauf le jour du concert des "jeunes talents", d'où leur absence dans cette sélection.

Un mot sur mon intention : il s'agit de faire des portraits des accordéonistes-en-acte. Je veux dire par là en train de jouer et donc de bouger. Pas question de les portraiturer hors situation, raides comme des chandeliers et, forcément, un sourire figé comme un masque sur leur visage. En fait, mon rêve, ce serait à travers un instant de saisir leur posture et - pourquoi pas ? - "quelque chose" de leur style et de leur personnalité. Evidemment, je pense à ce que Cartier-Bresson désignait sous les termes d' "instant décisif", cet instant où, comme par miracle, la géomètrie des formes et une signification se rencontrent. Je pense à Cartier-Bresson et plus je m'efforce de choisir quelques images parmi mes photographies, plus je l'admire.

Pour l'heure, j'ai retenu deux photonotes du duo de Marcel Azzola et Lina Bossatti.




Pour moi, ce duo est un duo de passeurs en ce sens qu'ils nous proposent un cheminement entre musiques populaires et pièces classiques, entre musette et jazz, et que ce faisant ils font surgir de notre mémoire commune des trésors de mélodies. J'ai retenu la première photographie parce qu'elle montre bien les positions et les postures des deux artistes. La deuxième parce qu'on y voit les mains et la postion des mains de Marcel Azzola sur ses claviers et aussi, parce qu'on voit, qu'on est loin d'un concert acoustique pur. Mais tout se fait comme naturellement, simplement.

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