mardi 26 juin 2012

mercredi 27 juin - pourquoi j'apprécie le disque "balada para un loco" du duo intermezzo

Dans mon post daté du lundi 25, j'ai essayé de trouver les mots pour expliquer et, d'abord, m'expliquer pourquoi j'avais pris un très grand plaisir à l'écoute des neuf titres de l'album "Balada para un loco" du Duo Intermezzo. Travail difficile pour moi qui manque singulièrement des notions musicales nécessaires pour mener à bien ce travail d'analyse. Le plaisir est une évidence ; en rendre compte exige une distance réflexive qui n'est pas à ma portée.

Bon, mais ça ne m'empêche pas d'essayer de trouver des images, des analogies, des idées qui ici ou là me donnent le sentiment de progresser un peu dans cette voie. Par exemple, dans mon post, j'avais retenu cette idée d'une lecture de Piazzolla par le duo telle qu'il en donnait en quelque sorte un portrait intimiste, introverti, introspectif, très éloigné de certaines interprétations hystériques de celui-ci. Et c'est cet aspect de Piazzolla qui me plait beaucoup.

Je le rappelle, le duo est formé de Sébastien Authemayou, bandonéon, et Marielle Gars, piano. Je rappelle aussi que les compositions de Piazzolla ont été créées au summum de son inspiration pour son fameux quintet : bandonéon, violon, piano, guitare électrique et contrebasse. Et justement, hier soir , comme je regardais une interview de Julien Clerc, qui, entre parenthèses, fut accompagné par Piazzolla lui-même pour la balade, je l'ai entendu citer Miles Davis qui disait : "Pourquoi jouer toutes les notes ? Il suffit de jouer les plus belles !"

Cette phrase, tout à coup, m'a éclairé sur mon admiration pour Miles Davis et sur mon  goût pour la musique de duo. C'est comme si, par une sorte de travail de distillation, le duo ne jouait que les plus belles notes.

Bon ! On avance d'un pas...

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