mercredi 19 septembre 2012

jeudi 20 septembre - nuits de nacre (1) : les deux fils rouges. 12 - le trio manaswing, notre fil rouge perso...

Le trio Manaswing, c'est Sonia Rekis à l'accordéon, Erich Pralat à la contrebasse et Eric Legrand à la guitare. Ce sont trois musiciens qui ont un très grand talent et l'on ne se lasse pas de les écouter. Jusqu'ici par cd interposé ; à Tulle, en direct live. Une chance pour nous : ils jouaient le jeudi et le vendredi, à la terrasse du Jardin, un restaurant ; le samedi au Magic Mirrors et, en prime, au cours d'une interview de la radio régionale, samedi, entre onze heures et midi.

Jeudi. 19h50. Terrasse du Jardin. J'aime bien cette image. La composition, les couleurs, la posture des trois artistes, tout cela correspond bien à l'image que j'ai de leur musique. Carrée, pleine de nuances, pleine d'attention réciproque et de complicité. Même la lumière du soir me parait bien coller à leur inspiration.


A propos d'inspiration : la plupart des compositions sont d'Eric Legrand, d'où une grande unité entre les morceaux, quelques une de Sonia Rekis, dont le magnifique "Quai de Bourbon". Trois notes et le temps est suspendu. Une mélodie superbe. Nous sommes vendredi. Il est 19h41.

 Vendredi. 19h43. Sonia.


20h56. La nuit est tombée. J'aime bien cette ambiance où des projecteurs découpent le trio sur fond noir. Le reste du monde n'existe plus. Il n'y a plus que la musique.


20h57. Là encore, une posture caractéristique de Sonia. J'aime bien le contraste lumière / fond noir uniforme pour son abstraction. L'accordéon, rien que l'accordéon.

Un mot encore à propos de ce concert du vendredi. Il y avait, sur une terrasse voisine, à quelques mètres du trio, un clavier servi par un forgeron inculte et amplifié par une sono survitaminée, au point qu'à un certain moment, incapables de s'entendre et de s'écouter, les trois membres du trio ont décidé de faire une pause. Alors, les gens venus les écouter étaient fort nombreux. Faire une pause, c'était, à coup sûr, disloquer cette présence. Mais, comment faire autrement ?

... Après quelques minutes, reprise du concert. Le son du voisin n'est pas moins tonitruant et imbécile, mais le trio a repris des forces. On enchaine. Et, tout aussitôt, une foule se reconstitue, plus dense encore qu'auparavant. Comment mieux dire la qualité de Manaswing ?


Samedi. 11h43. Le trio est invité par la radio régionale. Un interviewer qui met bien en valeur leur musique. Sympathique et compétent. Un bon moment. D'autant meilleur que c'est l'occasion pour Sonia de nous mettre en relation avec "les" Beltuner qui viennent d'arriver. Rencontre avec les membres du quartet ou du quatuor - je ne sais comment dire - et en particulier avec Johann Riche. On découvre le nouveau disque du groupe. On est heureux. D'autant plus, j'y reviendrai, que l'on a comme perspective de l'écouter, le soir, place des frères Maugein.


Magic Mirrors. 20h12. Un son magnifique. Un environnement tout à fait digne de Manaswing. Retrouver dans ce cadre tous les morceaux que l'on aime, c'est pur bonheur.


Et comme on a beaucoup d'amitié pour le trio, on est encore plus heureux en constatant le triomphe qui leur est fait.

On aurait bien aimé les écouter un peu plus, mais, à 21 heures, concert du trio Barboza, Gizavo, Berthoumieux... Si l'on veut être placé au mieux, il faut y aller... en grignotant un sandwich.

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