jeudi 28 février 2013

jeudi 28 février - michel macias sur france musique jusqu'au 29 mars

Hier soir, Michel Macias était l'un des invités de l'émission "Couleurs du monde" de Françoise Degeorges. Emission programmée de 22h30 à minuit. Je ne l'ai appris que trop tard pour écouter la dite émission en direct, mais ce n'est pas rhédibitoire, car on peut l'écouter et la réécouter jusqu'au 29 mars.
http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/couleurs/emission.php?e_id=14&d_id=515006765

C'est pourquoi je vous donne ci-dessous le lien direct... Vous ne regretterez pas d'y faire un tour pour aller à la rencontre de Michel Macias particulièrement talentueux.

L'émission dure environ 1h20. Michel Macias intervient entre la 37ème et la 47ème minute. Il est présenté comme un virtuose de l'accordéon et des bals festifs. La présentation dit de lui, qu'il passe avec brio de la valse à la biguine, de la bourrée à la tarentelle, de la scottish à la java, de la polka au rondeau de Gascogne... Et, en effet, tout cela est vrai. Il faudrait y ajouter énergie et douceur, un mélange plein de saveurs et de couleurs éclatantes. En toute gentillesse. On peut l'écouter en direct et, je vous le dis, c'est régal !

Actuellement il joue, lui à l'accordéon, avec une guitare, une guitare basse, un violon et un percussionniste.

Et puis, à la fin de son interview, heureuse surprise, un morceau interprété par André Minvielle et Lionel Suarez. Le lien avec Michel Macias ? Tout simplement qu'André Minvielle jouera avec lui à Nantes en avril... Mais toutes les précisions figurent dans l'émission. Bonne écoute donc !

lundi 25 février 2013

mardi 26 février - connaissez-vous jure tori ?

Il y a quelques jours, on a eu l'heureuse surprise de recevoir, envoyé par Sonia Rekis, un album d'un trio qui nous était inconnu : Jure Tori, accordéon, Eduardo Contizanetti, guitare, Ewald Oberleitner, contrebasse. "Wine Café" : une surprise et une vraie découverte. D'abord une formation accordéon-guitare-contrebasse qui nous rappelle Manaswing à bien des égards. Ce qui déjà suffirait à nous plaire. C'est en effet une formation, Manaswing, et plus généralement un type de formation que nous apprécions particulièrement. Je pense aussi, forcément, au trio Galliano-Ecay-Aerts.

Bref, une musique que j'affectionne : en demi-teinte et complexe. Avec une inspiration qui s'alimente aux courants de la musique de l'Est, à l'esprit de la valse et à quelques réminiscences venues du Brésil. Sans compter que les trois collègues ont bien écouté les dissonances contemporaines. En tout cas, un album qui ne vous lâche plus dès lors qu'on a commencé à l'écouter.

En faisant quelques recherches sur le net, j'ai découvert que Jure Tori joue souvent en trio, mais un trio à géomètrie variable : accordéon-guitare-contrebasse ou accordéon-batterie/percussions-contrebasse. Parfois aussi, il joue en duo ou solo.

En tout cas, j'aime bien... Ci-dessous, quelques vidéos... Histoire de vous faire votre propre jugement.

http://www.myspace.com/juretori
http://www.juretori.com/
http://www.youtube.com/watch?v=yT7B3t6hWvM
http://www.youtube.com/watch?v=1S6kurKu9LM
http://www.youtube.com/watch?v=kg1UFllVLI4
http://www.youtube.com/watch?v=0A-gQLnyae0




Etonnant, non ! A chacun maintenant de faire sa propre sélection...







lundi 25 février - avis de stage

... reçu ce matin l'avis de stage que j'ai le plaisir de répercuter ci-dessous. Certes, nous ne sommes, Françoise et moi, ni professeurs, ni élèves, mais nous avions rencontré Fanny Vicens, l'an dernier à Bourg Saint Andéol où sa prestation s'inscrivait dans le cadre des "jeunes talents". Nous avons gardé un excellent souvenir de ce moment musical et de quelques échanges que nous avons eus ensuite. Nous souhaitons toute la réussite possible à son entreprise...

Chères et chers collègues, Chères et chers élèves,
Pour la première fois, l'académie internationale de musique de Villelongue-dels-Monts (66) accueille l'accordéon classique! Nous avons le plaisir de vous annoncer ce stage, qui se déroulera du 31 Juillet au 12 Août 2013 dans un cadre propice à un travail serein et exigeant. Les élèves pourront s'enrichir du magnifique paysage catalan, des nombreux concerts du festival, des divers ateliers proposés et, chose exceptionnelle, du concours de deux professeurs pour l'enseignement de l'accordéon. Nous sommes réunis cette année pour que les stagiaires accordéonistes profitent de deux expériences artistiques et pédagogiques complémentaires.

L'enseignement sera centré autour de la pratique soliste et de la musique de chambre. Des cours particuliers quotidiens, ainsi que des découvertes collectives des différents répertoires de l'accordéon viendront nourrir la personnalité artistique de chacun des élèves. La pratique de pièces à plusieurs accordéons ou avec d'autres instrumentistes du stage permettra des moments de rencontres et de partage. Le temps libre sera consacré au travail personnel, à la participation aux ateliers du stage, et bien entendu, à des moments de loisirs et de détente !
Afin de répondre plus précisément aux attentes des élèves, les objectifs de chacun pourront être définis par une prise de contact par mail en amont du stage.
Nous vous remercions par avance de transmettre l'information aux élèves de votre classe susceptibles d'être intéressés. En espérant rencontrer cet été nombre d'artistes en herbe, en devenir ou déjà accomplis, nous vous souhaitons une fin d'année scolaire pleine de musique et d'accordéon!

Vous trouverez toutes les informations concernant l'académie et comment s'y inscrire à l'adresse suivante:
Le nombre de places étant limité, le délai d'inscription est fixé au 30 juin 2013. Pour toute demande de renseignements, nous restons à votre disposition à l'adresse suivante : accordeon.vicens.sotty@gmail.com et au 06 95 86 77 36
Bien cordialement,
Fanny Vicens et Jean-Etienne Sotty
Qui sommes nous :
Née en 1987, Fanny Vicens se forme au Conservatoire de Perpignan, avant d'étudier et de se perfectionner à l'université de la Sorbonne et dans les Musikhochschule de Trossingen (Allemagne) et de Lucerne (Suisse). Elle est titulaire du DE et d'un diplôme supérieur de professeur d'accordéon, obtenu en Allemagne (assimilé au CA), auxquels s'ajoutent deux master artistiques (dont un spécialisé en musique contemporaine) et un diplôme de soliste. Les principaux professeurs qui l'accompagnent au long de ce parcours international sont Yannick Ponzin, Hugo Noth, Hans Maier et Anne-Maria Hölscher. Elle travaille avec de nombreux compositeurs, crée plusieurs pièces et suit actuellement le cursus de 3e cycle supérieur « DAI répertoires contemporains et création » au CNSM de Paris. Fanny Vicens se produit comme soliste et chambriste dans plusieurs pays et a déjà été l'invitée d'une vingtaine d'ensembles et d'orchestres (Ensemble Intercontemporain, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Opéra de Mannheim, Opéra d'Augsbourg, Nouvel Ensemble Contemporain... pour n'en citer que quelques uns), travaillant ainsi auprès des plus grands chefs actuels. On a pu l'entendre sur les principales scènes européennes et dans de nombreux festivals (Cité de la Musique, Philharmonie du Luxembourg, Philharmonie de Köln, Halle du Triangle de Rennes, Corum de Montpellier, KKL Lucerne, …). Son travail artistique a été récompensé entre autres par le DAAD, la Fondation Banque Populaire et la Fondation Yehudi Menuhin. Fanny a enseigné deux ans au sein de la Musikakademie de Villingen-Schwenningen (Allemagne).


Né en 1988, Jean-Etienne Sotty s'est formé au Conservatoire de Dijon dans les classes d'Olivier Urbano et de Christophe Girard, avant d'intégrer le Pôle Sup de cette même ville. Il s'y perfectionne auprès de Philippe Bourlois entre autres et travaille lors de différents projets et master-classes avec Pascal Gallois, Hugo Noth, Jacques Rebotier, Bernard Cavanna et Philippe Hersant. Titulaire du DE de professeur d'accordéon, du diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) et d'une licence de musicologie, il a été récompensé d'une bourse du Royaume de la Musique. Actuellement, il étudie avec Teodoro Anzellotti en Master of Music Performance à la Haute école de Berne (Suisse). Il y approfondit particulièrement l'étude du répertoire contemporain avec Ernesto Molinari et l'interprétation historiquement documentée des œuvres de Joseph Haydn et de Jean-Sébastien Bach avec l'altiste Kai Köpp et le claveciniste Dirk Börner. Passionné par la musique de chambre, Jean-Etienne Sotty explore diverses formations, du duo à l'ensemble dirigé, en se consacrant particulièrement au trio violon-violoncelle-accordéon et au Gioco Duo, qu'il forme avec la clarinettiste Claire Voisin. Il est engagé en France, en Allemagne et en Suisse dans des projets d'ensemble (Kammerkonzert de Ligeti, Petite messe Solennelle de Rossini), d'opéra (Opéra de Quat'sous avec la Staatsphilharmonie Reinland-Pfalz), de théâtre musical et consacre une partie de son activité d'interprète à la création et à la collaboration avec de jeunes compositeurs. Jean-Etienne a enseigné trois ans au sein de l'école de musique de Saint-Vallier (71).
 
ps : on trouvera quelques mots signés de F. Jallot à propos de la prestation de Fanny Vicens à Bourg Saint Andéol et une photographie page 9 du numéro 119, mai 2012, de la revue "Accordéon et accordéonistes".



vendredi 22 février 2013

samedi 23 février - des nouvelles de sonia...

Jeudi, midi. La dame de la poste fait claquer la porte de la boite à lettres. Parmi des enveloppes, une facture Gdf et une autre Edf... On s'y attend, mais se chauffer et s'éclairer, c'est pas donné. Bon ! C'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est une enveloppe dont on sent bien, au toucher, qu'elle contient un cd.

- Regarde... Une lettre... Avec une surprise à l'intérieur...
- Une lettre ? de qui ?
- Regarde :"Kiss and Bye trio"...
- C'est Sonia [Rekis, bien sûr]. Super !
Une enveloppe. Une photographie de Sonia, accordéon, voix, percussions, et de Yann Gerardin, basse, voix, percussions. Une page de présentation : "des images surgissent et le film se déroule". Et puis encore un texte manuscrit, signé Sonia. Roubaix, 18 février 2013. Une vraie marque d'amitié, qui nous touche beaucoup. On relit plusieurs fois la lettre recto-verso. Et puis, un cd d'extraits tirés de répétitions. Et encore un album, avec en leader Jure Tori, un accordéoniste dont nous ignorons tout. Un trio : accordéon, guitare, contrebasse. On pense au trio de Manaswing. Le titre : "Wine Café".



Toutes affaires cessantes, on écoute les cinq morceaux tirés des répétitions.

1. "Musique pour trotteuse", titre 5 de "Drôles de Lames".
2. "Dérive". Titre inédit pour nous.
3. "Circul'circus", titre 11 de l'album "Le sentier du trèfle"
4. "Noces à Zatchova", titre 8 de "Drôles de Lames"
5. "Rue de Lannoy", titre inédit pour nous.

Forcément, on retrouve avec bonheur le phrasé et la fluidité du jeu de Sonia. Un son que l'on reconnait entre mille. Et que l'on aime beaucoup. Quelque chose à la limite de la tristesse. C'est ça qui est attachant. Nous plaisent aussi les percussions : discrètes et insistantes. C'est paradoxal, mais c'est ainsi. Avec des moments lancinants, presqu'hypnotiques. En particulier dans la "Musique pour trotteuse". Quant à la "Dérive", quelque chose de mystérieux comme chuchoté à mi-voix. Mais on retrouve aussi cette fluidité que j'aime tant dans ce morceau inspiré de l'Est :"Circul'circus". Mais un Est revisité, comme on dit. J'ai trouvé les "Noces à Zatchova", sinon tristes, du moins pleines de gravité.  Avec encore une inspiration venue de l'Est. Qui se confirme avec "Rue de Lannoy".

Bon ! Ce soir, on est invité par des copains à assister à la lecture d'une pièce, écrite par l'un d'entre eux. Chacun porte de quoi grignoter et boire un peu... Il est temps de se préparer. Mais tout en se préparant, on écoute une première fois "Wine Café" et ça donne envie d'y revenir avec toute l'attention requise. On y reviendra.

On peut écouter Sonia interprétant "Musique pour trotteuse" un jour de Septembre dans le cloître de Tulle. 3:19.

http://www.youtube.com/watch?v=33qGbtLkVO0

Et ça peut donner envie d'écouter l'album dont cette musique est tirée, à savoir "Drôles de Lames".



mercredi 20 février 2013

vendredi 22 février - à propos de l'odyssée de l'accordéon 2012

Je viens de recevoir un courriel d'Alain Chapelain qui me signale la mise en ligne d'un compte-rendu de l'Odyssée de l'accordéon, 2ème édition, 2012, à Megève. Un document fort intéressant, où en particulier on peut écouter et voir le duo d'Alain Chapelain à l'accordéon et d'Albane Mahé à la harpe. Forcément, je répercute cette information sans délai...

http://www.dailymotion.com/video/xxbp9s_odyssee-de-l-accordeon-by-roland-le-
festival-2012_music#.URqB6KWPhxU

<http://www.dailymotion.com/video/xxbp9s_odyssee-de-l-accordeon-by-roland-le
-festival-2012_music%23.URqB6KWPhxU>

Ces deux documents sont deux versions de la même vidéo ; chacun pourra en découvrir d'autres en se rendant sur celles-ci.

Bonne écoute !

jeudi 21 février - feuilleton de l'hiver [6] : "bouteille en bretelles"

Un bon fascicule, bien documenté et bien fait, vaut mieux qu'un long discours. J'ai déjà évoqué à plusieurs reprises le festival "Bouteille en bretelles" de Bourg Saint Andéol. Il est temps maintenant de laisser parler "l'affiche". Tout commentaire me parait inutile : le programme suffit à exciter notre désir d'accordéons.



A toutes fins utiles, je rappelle l'adresse du site du festival :

http://www.bouteilleenbretelles.com/

mardi 19 février 2013

mercredi 20 février - à propos de gilles cuzacq...

Je ne saurais précisément dire comment, Françoise et moi, nous avons été amenés à parler de Gilles Cuzacq, mais je sais que, du coup, j'ai eu envie de relire un post qu'elle lui avait consacré. Et j'ai beaucoup aimé son texte : "Gilles Cuzacq, un accordéon voyageur et sans complexes". A vous de juger...  En tout cas, Françoise sait ce qu'amitié veut dire et elle le dit bien.

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2012/10/gilles-cuzacq-un-accordeon-voyageur-et.html

C'est ainsi que j'ai eu envie de parcourir un peu le site de Gilles et j'y ai trouvé ou retrouvé mention de son projet avec Aurélien Arjo au cajon : Accordion y cajon project - du flamenco au flamengo. Et surtout, sur ce site, on peut écouter live quatre titres : "Chuck & Chick", "Tango pour Claude", "Segura ele", "Viaggio".   Et aussi voir et écouter une vidéo de 2:59.

Voilà ! Quelques minutes comme en suspens. Un petit moment de bonheur.





dimanche 17 février 2013

mardi 19 février - à propos de l'album de Richard Galliano et Christian Howes... Ce qu'en dit Françoise.

Il y a quelques jours, le 1er et le 2 février, j'avais écrit quelques mots sur l'album "Southern Exposure" sous la signature du violoniste Christian Howes avec Richard Galliano en special guest. Des mots d'admiration, forcément. Après l'expression de mes premières impressions, j'avais l'intention d'y revenir , non pour approfondir l'analyse, mais pour mieux prendre conscience  de mes propres émotions et aussi pour écouter sous un angle nouveau tel ou tel titre, dont la complexité m'aurait échappé. Un tel album en effet, c'est comme un vin fin : on y découvre toujours, après coup,  une complexité et une profondeur non perçues au premier contact.

Mais voilà que Françoise vient de publier sur son blog ses propres impressions et je trouve qu'il est plus pertinent de la citer, tant il est vrai que grâce à son texte j'ai déjà fait une grande partie de ce chemin de complexité que j'évoquais plus haut.

En titre : "Richard Galliano chez Christian Howes, US, mais direction le Sud !"

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2013/02/richard-galliano-chez-christian-howes.html

Je trouve bien vue cette remarque où il est question de la capacité extraordinaire de Richard Galliano à se risquer dans des aventures musicales toujours nouvelles ; de même, la mention de l'interprétation de "Spleen" est tout à fait juste.







samedi 16 février 2013

lundi 18 février - feuilleton de l'hiver [5] : "bouteille en bretelles"

Avec ce cinquième épisode de notre feuilleton de l'hiver consacré au festival de Bourg Saint Andéol : "Bouteille en bretelles", il est temps de parler phynance et procédures de réservation. Comme l'an dernier, les réservations se font en téléphonant à l'office de tourisme, qui se charge des inscriptions. En revanche, toujours comme l'an dernier, le paiement se fait par envoi de chèque à l'association Adara. Deux liens utiles ci-dessous : vers les informations pratiques du site du festival, d'une part, et d'autre part, directement vers l'office de tourisme (heures d'ouverture et numéro de téléphone). Réservations possibles jusqu'au 18 mars. Je rappelle que le festival aura lieu les 22, 23 et 24 mars. Je rappelle aussi que l'on trouve la programmation et donc la liste des artistes sur le site qui lui est dédié.

http://www.bouteilleenbretelles.com/#!__accueil/infos-pratiques

http://www.bsa-tourisme.fr/-L-Office-de-Tourisme-de-Bourg-

Si je puis me permettre une remarque sur le prix des places, je dirais qu'il me parait tout à fait raisonnable, d'autant plus que l'on peut se procurer des "pass" pour la totalité des concerts moyennant 48 euros. Auxquels on peut ajouter 10 euros pour le buffet d'ouverture, dont on garde un souvenir chaleureux, convivial et gourmand.

Voilà pour cet épisode 5 de notre feuilleton de l'hiver.

Si vous avez l'occasion de vous "libérer" pour le temps du festival, je vous le dis, vous ne le regretterez pas : les deux liens ci-dessus balisent la route des réservations...

vendredi 15 février 2013

dimanche 17 février - après avoir écouté "twin brothers"

Je viens d'écouter in extenso et en continuité "Twin Brothers", le dernier album de Ludovic Beier et Samson Schmitt.  Un album composé de seize titres et d'une durée de 53:39. Il s'agit donc d'un duo qui associe une guitare de style manouche et un accordina. En fait, la présence de cet instrument, mi-accordéon mi-harmonica, suivant l'expression même de Marcel Dreux, qui s'y connait en accordinas, me fait percevoir cet album comme un exercice de style. Disons un exercice de virtuosité où Ludovic Beier donne la mesure de sa maîtrise technique.

Admiration donc pour cette virtuosité, dont Ludovic Beier a déjà donné maintes preuves à travers tous ses disques. Mais, en même temps, cette présence d'une maîtrise technique exceptionnelle "fonctionne" pour moi comme un filtre qui m'empêche d'éprouver à l'écoute des différents morceaux la moindre émotion. Bien entendu, je le regrette. Je pense qu'un jour, un déclic, comme on dit, se produira, qui me fera percevoir une intériorité que je ne sens pas aujourd'hui.

De ce sentiment, je ne donnerai qu'un exemple, à savoir l'interprétation de la célébre valse :"Indifférence". Sans doute l'instrument, avec ses limites, contribue-t-il à mon jugement, mais il est évident pour moi que je préfère le jeu de Johann Riche et Beltuner ou celui de Murena lui-même à l'interprétation donnée ici. Je n'y retrouve pas en effet cette impression de tournoiement ou de vagues, caractéristiques de la valse, qui justement sont le trait dominant des interprétations de J. Riche ou de Murena, qui était bien placé pour savoir comment "fabriquer" cette impression.  

samedi 16 février - y a pas que l'accordéon... y a aussi liu bolin...

De lundi à jeudi, nous étions à Toulouse pour jouer notre rôle de Papou-Mamou. Conduire Camille et Charlotte à l'école et au collège, partager petits déjeuners, repas de midi, goûters et dîners, faire les devoirs, réviser les leçons, raconter les faits et gestes de la journée, faire le câlin du soir en l'absence de Sébastien et de Nadja en stage à Nimes ou à Paris... Une vie bien remplie et bien réglée. Mais ce n'est pas tout. C'est ainsi que mardi, en fin d'après-midi, nous avons proposé aux "filles" d'aller voir une exposition, place du Capitole, à l'espace Ecureuil. Il s'agit, dans le cadre de la fondation d'entreprise, d'une fondation pour l'art contemporain, soit concrètement d'un espace culturel de la Caisse d'Epargne de Midi-Pyrénées.

On avait noté l'exposition des oeuvres de l'artiste plasticien chinois Liu Bolin du 1er février au 30 mars. Plutôt que d'essayer de décrire cette oeuvre avec des mots, il me semble plus efficient de donner ici le site de cette fondation et de reproduire deux des photographies publiées sur celui-ci. Ces photos sont signées F. Talairach. Sur la page d'accueil, je recommande l'onglet "plus d'infos" : très intéressant.

http://www.caisseepargne-art-contemporain.fr/

Comme on peut le voir il s'agit pour l'artiste de se présenter comme absorbé par son environnement. J'ai admiré ce travail, je devrais dire cette création, qui est pour moi une authentique création artistique. Une idée : la disparition de l'artiste, sa perte d'identité dans son environnement. La déclinaison jusqu'à l'obsession de cette idée dans des compositions à couper le souffle. Une maîtrise technique enfin adéquate à la réalisation de cette idée.



Un moment de pur plaisir esthétique. Je devrais dire de pur bonheur tant le plaisir de Charlotte et de Camille était à la mesure de leur surprise et de leur émotion. Un vrai moment de culture, simplement en parcourant les cimaises, sans autres commentaires.

jeudi 14 février 2013

vendredi 15 février - ludovic beier et samson schmitt : twin brothers

Hier, jeudi, 12 h. On arrive de Toulouse. La pluie, la pluie, la pluie... J'ai l'impression, au fil des kilomètres, de devoir lutter de plus en plus contre l'effet hypnotique des essuie-glaces. Mais, bon...  Midi juste : on ouvre la boite à lettres. Du courrier banal et des fascicules publicitaires. Mais aussi l'envoi par Amazon du dernier opus de Ludovic Beier et Samson Schmitt : "Twin Brothers". Guitare pour S. Schmitt, accordina pour L. Beier. On a envie d'écouter ça... Mais, d'abord, je dois rendre visite à ma mère, à Nay. On écoutera plus tard. Le devoir en priorité.

L'album est de belle apparence. Un objet agréable à toucher et à manipuler. On peut lire qu'il a été produit par le facteur d'accordina Marcel Dreux. Label City records, 2012.



A l'intérieur, un texte manuscrit de Marcel Azzolla. Toujours aussi chaleureux et bienveillant.

 
On peut écouter des extraits de l'album et d'autres comme "Pop, Swing & Fire" sur le site de City Records :
 
 
ps : juste un mot à propos du temps pourri et de la pluie incessante dont je parlais ci-dessus. Lundi, comme nous devions rejoindre Toulouse pour y jouer Papou-Mamou et que la neige s'était mise à tomber dense tout à coup, nous avons décidé, Françoise et moi, de partir au plus tôt. On passe le péage de Pau à 11 heures. La route est déjà bien blanche. La neige "prend". On lit sur un panneau lumineux :"Sortie obligatoire à Soumoulou". Soumoulou est à 14 kilomètres de Pau. A peine avons-nous lu cette injonction que - surprise - la circulation s'arrête brutalement. Bref ! Des camions partout : sur la voie de droite, sur la voie de gauche, au milieu... Partout... La neige tombe de plus en plus drue. La chaussée est une vraie patinoire... Bon ! Finalement, on sort de l'autoroute, à Soumoulou, à 14 heures. Vous avez bien lu : 14 kilomètres en 3 heures.
 
On revient à la maison manger un morceau. Je téléphone à la gendarmerie de Tarbes pour connaitre l'état de la route. Réponse : "L'autoroute est fermée entre Pau et Tarbes, mais la route, entre Pau et Toulouse, est tout à fait praticable. Juste un peu de soupe ici ou là".  On remet les bagages dans la voiture. En route ! On arrive assez tôt pour préparer le dîner. La mésaventure nous amuse. Un souvenir de famille.

jeudi 14 février - message personnel : bonjour Jyl !

Bonjour Jyl,

Je découvre à l'instant vos deux derniers commentaires à mon retour de Toulouse où, avec Françoise, nous avons joué Papou-Mamou. Je vois que c'est un rôle que vous pratiquez aussi. Je me réjouis de noter notre goût commun pour "Indifférence" et de voir que vous appréciez d'une part le trio Miyazaki et d'autre part Philippe de Ezcurra. Bruno Maurice et Philippe, de concert en concert, sont devenus des amis et les connaitre plus personnellement a renforcé notre admiration pour ces deux artistes. Bruno, en particulier, doit se produire au festival de Trentels et l'on s'en fait déjà une fête.

J'ai cru comprendre que vous habitiez Toulouse ou la proche région. J'ai essayé de retrouver votre adresse courriel, mais en vain. Peut-être, à l'occasion d'un séjour Papou-Mamou en cette ville, pourrions-nous partager un pot et notre goût pour l'accordéon...

Mon courriel : michel.rebinguet@wanadoo.fr

Très cordialement.

ps : quant à moi, je fonce vers les 70...   

mercredi 13 février 2013

mercredi 13 février - à propos de deux commentaires signés Jyl

J'ai fait état hier, dans mon post daté du mardi 12 février, de commentaires que j'avais reçus à propos d'un post sur "Requiem", morceau de rap et accordéon de Manoeuvre. Je voudrais revenir maintenant sur deux commentaires nouveaux ajoutés par Jyl à la suite de ce post d'hier. Je cite :

" C'est vrai que mon commentaire était lapidaire, je m'en excuse d'autant plus que votre blog me plaît et que j'y viendrai régulièrement tout comme j'allais visiter celui de Philippe KRUMM mais il semble qu'il ne soit plus mis à jour.
J'ai trouvé amusant que vous citiez les garçons bouchers car en première intention mon post finissait en les citant mais j'ai finalement effacé car ce n'était pas vraiment du rap, peut-être étaient-ils précurseurs.
Pour Java je suis assez fan de leur album Java sur seine http://www.youtube.com/watch?v=lFKnNR0txzQ&playnext=1&list=PLEBF0D324BA05E42B&feature=results_video
au plaisir de vous lire et de partager vos découverte"

D'abord, un mot à propos de mon adjectif :"lapidaire". Je l'utilisais au sens de formulation concise et précise, sans propos superflus. Dans mon esprit, il s'agissait bien d'un jugement laudatif. Mais j'en viens à présent aux informations de ces commentaires que je voudrais répercuter et vous faire partager.

- Tout à fait d'accord avec l'idée  que les Garçons Bouchers, ce n'est pas du rap à strictement parler. Mais je suis en effet aussi d'avis qu'on peut, rétrospectivement, les considérer comme des précurseurs. Du rap avant le rap. Pas encore du rap, mais déjà quelque chose qui peut le préfigurer et lui ouvrir la voie.

- En ce moment, j'écoute "Java sur Seine" et en effet j'aime beaucoup.  Et justement, par rapport à mon propos ci-dessus, il me semble reconnaitre quelque filiation avec ces Garçons Bouchers, comme si Java assurait ce passage, cette évolution de la java et autres rythmes populaires façon musette, disons néo-musette, au rap sticto sensu.

- Ci-dessous deux liens vers l'album "Java sur Seine" :

http://www.youtube.com/watch?v=lFKnNR0txzQ&playnext=1&list=PLEBF0D324BA05E42B&feature=results_video

http://www.deezer.com/fr/album/244039

...

Et puis, il y a un autre commentaire associé à mon post daté du lundi 21 janvier et consacré à André Minvielle. Je cite :

" Vous connaissez sans doute cette petite perle pas récente mais tellement ..."

http://www.youtube.com/watch?v=IYS_6ASp7YY

Cette "petite perle", c'est un document YouTube, déposé en 2007, où l'on peut entendre et voir André Minvielle au chant et Bernard Lubat à l'accordéon interprèter "Indifférence" un jour de 1995. Minvielle a encore tous ses cheveux. Mais il est déjà Minvielle. Lubat est tel qu'en lui-même : Lubat !
C'est déjà du "muzeste"... L'esprit musette rencontre l'esprit d'Uzeste.

J'ain déjà dit maintes de fois que je considère "Indifférence" comme un chef-d'oeuvre. Cette version ne peut que me conforter dans mon jugement. Pour reprendre la notion de Roland Barthes, je dirais que lorsque j'écoute ce titre, c'est pur punctum, pure émotion. L'évidence de l'émotion esthétique.

...

Et donc, un grand merci à vous, Jyl, pour toutes ces suggestions et autres pistes...

mardi 12 février 2013

mardi 12 février - à propos de rap et d'accordéon

Il y a peu j'avais publié, en date du 6 février, un post pour faire connaitre un morceau de Manoeuvre, que j'apprécie beaucoup, intitulé "Requiem". Suite à cette publication, deux messages, lapidaires mais fort sympathiques, signés respectivement Florence Philippart et Jyl. Merci à vous deux !

Dans son commentaire, Jyl me suggère deux noms à propos de rap et d'accordéon : Java et Map. Forcément je suis allé illico interroger Google : "rap accordéon java" et "rap accordéon map".

De Java, j'ai ainsi pu découvrir que le groupe avait sorti un disque intitulé "Maudits français" et j'ai pu visionner/écouter un titre de 3:31 : "J'me marre".

http://www.youtube.com/watch?v=WZ3ybb8M8GQ

J'ai bien aimé et en fait j'ai tout de suite pensé à un groupe que, je l'avoue, j'avais un peu oublié : Les garçons bouchers. Il est facile de les retrouver sur le net et j'ai retenu ce morceau : "La lambada, on n'aime pas ça". Un régal. Mais il y en a bien d'autres. Avec accordéon, bien sûr !

http://www.wat.tv/audio/garcons-bouchers-lambada-on-iloo_2gc71_.html

Quant à Map, je me rappelle les avoir déjà écoutés... et oubliés. Merci donc pour le rappel.
Map, c'est le sigle de Ministère des affaires populaires. Et justement, on peut écouter un savoureux "Balle populaire", 4!05.

http://www.youtube.com/watch?v=n6jOGJ6FO88

Pour ma part, j'associe plus le titre de Map au rap que celui de Java, mais peu importe, l'important en effet, c'est le lien ou l'association ou - pourquoi pas ? - la synthèse entre le rap et la java au son de l'accordéon... On se rappelle les débats byzantins et plutôt minables sur l'identité française. Pour ma part, et ce sera ma contribution à cette "réflexion" (?), je verse au dossier ces créations authentiquement populaires comme expression de cette identité. Vive le rap et l'accordéon !

A suivre...





dimanche 10 février 2013

dimanche 10 février - connaissez-vous ronan bléjean et youen bodros ?

En relisant ce matin le dernier numéro de la revue "Accordéon et accordéonistes", mon attention a été attirée par deux portraits signés Anne Girard. L'un consacré à Ronan Bléjean, pages 22 et 23 ; l'autre consacré à Youen Bodros, pages 24 et 25. Le premier est sous-titré "Do#/ré en Côtes d'Armor", le second "Soliste à deux".

Ces articles m'ont intéressé car j'y ai perçu des accordéonistes qui "cherchent", je veux dire ancrés dans une tradition dont ils s'inspirent mais soucieux aussi d'explorer des territoires encore inconnus et de créer des sons nouveaux.

Du coup, j'ai voulu en savoir plus et je suis allé à leur rencontre sur YouTube. C'est ainsi que j'ai retenu deux vidéos de Ronan Bléjean avec son frère Loïc, joueur de uillean pipes. C'est assez dire la référence à la musique irlandaise. Un premier document de 5:06, un second de 3:33.

http://www.youtube.com/watch?v=s6YR9WvLFVs 5:06

http://www.youtube.com/watch?v=Ysbjn81yWWo 3:33

Quant à Youen Bodros, on peut l'écouter en trio avec Erwan Moal, guitare, et Timothée Le Bour, saxophone. 3:49.

http://www.youtube.com/watch?v=kPueMUK_fRU

... Mais aussi en duo avec le même Th. Le Bour. 5:48

http://www.youtube.com/watch?v=rRF40l2R4kY

Bon ! A vous de vous faire votre opinion. Pour ma part, ces documents m'ont intéressé. "Studium", suivant la notion inventée par Roland Barthes. Mais pas vraiment touché. Suivant l'autre notion de Barthes, je ne saurais parler de "punctum", disons d'émotion esthétique. Sans doute est-ce le fait, chez moi, d'un manque de familiarité avec cette musique. Pour l'heure, le son insistant et acide évoque plutôt pour moi l'expérience de la roulette chez le dentiste. C'est une vrai mise à l'épreuve de ma sensibilité sensorielle.

Mais je ne compte pas en rester là...









mercredi 6 février 2013

mercredi 6 février : requiem de manoeuvre sur youtube

... reçu hier un courriel de Manoeuvre. On peut écouter et voir le clip de "Requiem" sur YouTube à l'adresse ci-dessous. Je ne connais pas vraiment le rap et c'est justement par les compositions de Manoeuvre que je m'y suis intéressé. En l'occurrence, j'aime beaucoup ce morceau : rencontre du rap et de l'accordéon. Ce n'est pas si fréquent. 3:45 de vrai plaisir. Avec une belle image.

http://www.youtube.com/watch?v=U3jc7Qgo7K4

En espérant d'autres compositions de Dez et Manoeuvre Asocial Band...

lundi 4 février 2013

lundi 4 février - feuilleton de l'hiver [4] : "bouteille en bretelles"

Quelques nouvelles du festival "Bouteille en bretelles", un festival cher à notre coeur en raison de sa programmation certes, mais aussi de la sympathie que nous portons à l'équipe organisatrice. Je vous explique. Nous sommes à Hossegor pour cause de travaux : installation d'une cheminée, portes plus ou moins ouvertes, pas très confortable, même si la température est plutôt clémente. Françoise est au fond du lit pour cause de grippe. Fièvre, tisanes, miel et médicaments toutes les deux heures. Pendant  que les ouvriers tapent avec leurs marteaux ou scient je ne sais quoi, me voici donc en train de vous tenir au courant de l'avancée du festival.

1.- Pour tout savoir sur cet événement, le plus simple est de rejoindre le site ci-dessous.

http://www.bouteilleenbretelles.com/#!__accueil/infos-pratiques

2.- On y trouve, entre autres informations, le programme. Qui donne envie. Jugez-en...

Vendredi 22 mars 2013 :
- 18h00, Château Pradelle : ouverture du festival et buffet gastronomique
- 21h00, Foyer Municipal : concert Lionel Suarez Trio

Samedi 23 mars 2013 :
- 11h00, Hôtel Bonnot de Villevrain : "Jeunes Talents" Pierre Cussac  Duo Joerger Koerper
- 14h00-18h00, Château Pradelle : salon des facteurs
- 14h30, Château Pradelle : audition de classes d’accordéon
- 16h00, Château Pradelle : remise des prix du concours UNAF
- 17h00, Palais des Evêques : concert Yuri Medianik
- 20h30, La Cascade : concert Duo Intermezzo

Dimanche 24 mars 2013 :
- 10h00-17h00, Château Pradelle : salon des facteurs
- 10h00, Château Pradelle : audition de classes d’accordéon
- 11h00, Hôtel de Digoine : concert M&nou Duo
- 14h30, Château Pradelle : concert-conférence Françoise Jallot et MaM
- 17h00, Foyer municipal : Bal Adroite Gauche   

3.- Avec la programmation, que l'on peut consulter ci-dessous, on trouve des liens vers plusieurs artistes et c'est bien agréable de pouvoir déjà prendre ainsi contact avec leurs styles.

http://www.bouteilleenbretelles.com/#!__accueil/programmation-2012

4.- Enfin, ci-dessous le site de l'office de tourisme par qui se feront les réservations.
http://www.bsa-tourisme.fr/-L-Office-de-Tourisme-de-Bourg-

Notez bien que, si mes informations, puisées auprès de cet office, sont exactes, les réservations devraient commencer la semaine prochaine. Ce sera le moment de casser votre tirelire "concerts".

A bientôt, vers le 15/20 février, un prochain épisode du feuilleton pour affiner et compléter toutes les informations utiles...

vendredi 1 février 2013

samedi 2 février - à propos de l'album southern exposure

Je suis en train d'écouter l'album "Southern Exposure", album dont le leader est le violoniste Christian Howes et où Richard Galliano joue le rôle de special guest. Il m'est pour l'heure difficile d'en parler tant je suis pris par l'impression de perfection. Un jazz comme je l'aime, ce que je nommerais volontiers un jazz de club : rien de forcé, rien d'excessif, tout en demi-teinte. Interactions entre les cinq musiciens, fluidité, subtilité, créativité, maîtrise, etc... etc...

Beaucoup de titres, pour ne pas dire tous si l'on met un peu à part "Spleen", sont d'inspiration d'Amérique latine : Brésil ou Argentine, samba ou tango. Mais aussi Cuba et l'Espagne. C'est une musique que l'on écouterait des heures durant tant le sentiment d'évidence qui en émane nous met dans une sorte d'état hypnotique : demi-teinte et demi-conscience.

Mais, bon, j'ai bien conscience de ne pas trouver les mots pour dire mon admiration et mon plaisir. C'est pourquoi, me semble-t-il, le mieux à faire pour moi est de vous conseiller d'aller faire un tour sur le site de Richard Galliano. On y trouve des documents et des extraits tout à fait significatifs et intéressants.

http://www.richardgalliano.com/

Sur le site de Christian Howes, on  trouve un document sur l'enregistrement de "Southern Exposure", que l'on peut consulter aussi sur le site de R. Galliano. On pourra aussi consulter sur France Musique une émission d'"Open Jazz", début janvier, qui présente cet album.

http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/open-jazz/emission.php?e_id=65000050&d_id=515005062



vendredi 1er février - richard galliano special guest

Il y a quelques jours déjà, Françoise avait noté sur le site de Richard Galliano la sortie imminente d'un disque où il était présenté comme special guest :

- "Southern exposure / Christianhowes with special guest Richard Galliano". 2012, Resonance Records.

Les musiciens : Christian Howes, violon, Richard Galliano, accordéon, Josh Nelson, piano, Scott Colley, basse, Lewis Nash, batterie.


Et bien, hier, à midi, à notre retour de Pau, le dit album nous attendait dans la boite à lettres. Fidèle au poste. Comme je devais rendre visite à ma mère l'après-midi, c'est à peine si nous avons eu le temps d'un survol rapide en déjeunant. C'est assez pour comprendre que c'est un beau disque. Parmi les onze morceaux, on a butiné quelques titres, choisis, je dois le dire, parce qu'il s'agissait de compositions de Richard Galliano ou de morceaux que nous connaissions pour les avoir maintes fois entendus. Même de manière superficielle, on pouvait assez facilement en situer l'originalité des interprétations. Mais j'y reviendrai après quelques écoutes.

Parmi les titres que j'évoquais, je note "Oblivion", "Sanfona" (à l'accordina) d'E. Gismonti, "Heavy Tango", "Spleen". Mais, d'autres titres m'intiguent comme "Tango Doblado" de C. Howes ou "Cancion de Amor" de P. de Lucia.

Bon ! On se retrouve d'ici peu.