mercredi 12 novembre 2014

mercredi 12 novembre - frédéric viale et son quintet en concert à castres

Il y a plusieurs semaines, Françoise avait noté :"concert de Frédéric Viale en quintet à Castres, le 8 novembre". Castres est à environ 80 kilomètres à l'est de Toulouse. Forcément, pas question de laisser passer une telle opportunité. D'autant plus que l'on savait que le programme du concert serait essentiellement constitué par des morceaux de "La belle chose", le dernier opus de Frédéric.

"La belle chose", un titre à la fois énigmatique et poétique. "La belle chose", ce titre évoque en effet pour moi le titre de l'album, mais aussi un certain concert à Tulle en Septembre, mais aussi le concert à venir de ce 8 novembre, mais encore tout l'environnement du dit concert, tant il est vrai que, pour moi, un concert n'est jamais séparable de son contexte. Je sais maintenant par Frédéric Viale lui-même que cette expression désigne affectueusement les enfants pour l'un de ses amis niçois. Une connotation de plus qui n'efface pas les autres pour autant.

Quelques mots donc du concert et de son environnement.

Vendredi, entre 19 et 21 heures, dans la nuit noire, on fait route de Pau à Toulouse. Chemin faisant, comme pour se préparer au concert du lendemain, on écoute en boucle les onze titres de "La belle chose". "Locomotango", "Valse métisse", "La belle chose", "Little Kevin", "Iguaçu", "From Rio to Nice" prennent alors une intensité particulière. C'est comme si je découvrais sous d'autres facettes ces titres que pourtant je reconnais immédiatement. Evidemment, cette perception nouvelle est comme une préparation à leur écoute lors du concert.

Samedi matin, on rejoint Castres. Il fait beau. On arrive sur le coup de onze heures en pleine effervescence : c'est jour de marché. L'hôtel et son garage sont au centre ville, à cinq minutes à pieds du musée Goya, que nous voulons absolument visiter, et du théâtre municipal, lieu du concert à 21 heures. On gare la voiture ; on se précipite au musée. Du premier étage, depuis l'entrée, vue sur des jardins à la française. Quant au musée lui-même il est très riche en peintures ibériques. Notre visite doit s'arrêter à midi : c'est un peu court. Le gardien nous propose de revenir dans l'après-midi et nous promet de nous montrer alors quelques secrets de quelques tableaux. Il nous a pris en sympathie.


On déjeune à la Brasserie de l'Europe : tartare, frites, salade, un verre de vin, deux cafés. Un établissement classe et chaleureux.

A 14 heures, on rejoint, à son invitation,  Frédéric au foyer du théâtre où il a organisé une rencontre mi-formelle (masterclasse) mi-informelle (échanges de questions-réponses). Une rencontre d'environ une heure et demie, pleine de sympathie, de simplicité, de précision et d'informations techniques sur l'accordéon. En prime, en solo, trois morceaux, que l'on écoute comme de vrais privilèges. Frédéric est on ne peut plus disponible mais, de plus, comme il le dit lui-même, il a une furieuse envie de jouer et du coup c'est un moment superbe dont il nous gratifie. C'est en cela que je prétends qu'un concert est inséparable de son environnement. Comment en effet imaginer meilleure préparation au concert de ce soir que ce concert privé ? Comment imaginer meilleure manière de mettre en place ses attentes et son attention pour la soirée ?
 

Après, vers 15h45, comme prévu, nouvelle visite au musée. On est sidéré par la salle réservée aux primitifs. Des couleurs éclatantes, des représentations de personnages à la fois hiératiques et émouvants par leur regard. Une salle magnifique et émouvante. Quelque chose de sacré. Ensuite, le gardien, comme il nous l'avait promis, nous entraine vers quelques tableaux, dont à demi-mots il nous confie les secrets. Forcément, sa sollicitude nous touche.
  

Après un goûter rapide sur la place principale, retour à l'hôtel. Quelques minutes de repos et vers 19h20 on revient à la Brasserie de l'Europe : omelettes champignons, salade, verre de vin. Les musiciens dînent à quelques tables de la nôtre.  


21 heures. Les réservations sont placées. Théâtre à l'italienne : belle salle, belle scène. Une belle chose ! On est au troisième rang. On a de la chance : le fauteuil devant nous reste vide...

 
 
La formation de ce soir est donc le quintet de Frédéric Viale, soit lui-même à l'accordéon, Nelson Veras à la guitare,  Natallino Neto, à la basse, Zaza Desiderio, à la batterie, Emanuele Cisi, au saxophone ténor.
 
Après le concert - environ une heure dix, car il y a une seconde partie assurée par un quartet de jazz - on fait une halte à la brasserie, le temps de boire une pression et puis on rentre à l'hôtel les oreilles et les yeux pleins de belles images. Disons de belles choses.
 
Dimanche matin, retour à Toulouse. Temps superbe. On retrouve "les petits". Nadja a préparé un énorme pot-au-feu... Un vrai bonheur !
 
 
Dès que possible, j'ai l'intention de publier quelques photonotes prises au foyer du théâtre et quelques autres prises lors du concert. Je reviendrai alors plus en détail sur nos impressions... 

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