vendredi 5 juin 2015

vendredi 5 juin - on peut rêver...

Il y a dans l'album "Belle Epoque" de Vincent Peirani et Emile Parisien trois titres pour lesquels on a un goût particulier : "01. Egyptian Fantasy" et "03. Song of Medina (Casbah)" de Sidney Bechet, et "09. Dancers in Love" de Duke Ellington. On a eu la chance de les écouter plusieurs fois en concert, récemment encore à Tarbes, et on les a écoutés je ne sais combien de fois sur le cd. Hier encore où Françoise les a fait tourner en boucle. Les mélodies nous plaisent, les arrangements sont de pures merveilles et, en direct live, c'est un pur enchantement. De plus, il y a quelque chose d'inattendu dans cette référence du duo à ces "vieux" jazzmen à qui il redonne une nouvelle vie.

Et voilà qu'hier soir, ayant entendu le saxo d'Emile Parisien, l'envie m'est venue d'écouter deux autres saxos que j'apprécie au plus haut point : Lester Young, "The Pres", et Charlie Parker, "The Bird".


Ce sont deux 33 tours, avec tout le charme d'une prise de son et d'une lecture bien loin des qualités techniques des cds actuels. Une sorte de douceur très particulière. Du coup, je me mets à rêver... J'imagine que Vincent et Emile pourraient un jour avoir le projet de redonner vie, à leur façon, à ces deux saxophonistes, comme ils l'ont si bien réussi pour Sidney Bechet et Duke Ellington.
 

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