mercredi 27 janvier 2016

mercredi 27 janvier - bruno maurice solo ou "de l'intimité"

Françoise avait noté depuis longtemps déjà deux informations d'importance :

- le 22 janvier, Bruno Maurice solo à la médiathèque d'Artigues près Bordeaux, à 19h30.
- le 23 janvier, Daniel Mille en concert "Cierra tus Ojos" au rocher de Palmer, à Cenon, 20h30

C'est ainsi qu'on avait illico réservé une chambre dans un hôtel situé à Lormont, une banlieue de l'agglomération bordelaise, sur la rive droite de la Garonne, à mi-chemin entre les deux lieux.

Mais, parlons d'abord du concert solo de Bruno Maurice. Un mot me vient spontanément à l'esprit pour désigner ce moment rare : "intimité". Un répertoire exigeant, sans concessions, un moment de temps suspendu. Un moment de grâce.

Le lieu ? Un angle de la grande salle de la médiathèque, un pupitre, des partitions, une chaise et un éclairage, identique du début à la fin : un environnement d'or et de miel. Chaleureux. L'accordéon parait tellement évident, pour ne pas dire simple, tant tout effort parait gommé. Mais au prix de quelle concentration, de quelle attention, de quel stress surmonté et de quelle technique longuement, patiemment et obstinément appropriée !

Dehors, la pluie ne cesse de tomber et la nuit est on ne peut plus sombre, mais ici on est comme sur une île, fasciné par le jeu de Bruno.

Pour essayer de traduire ce sentiment d'intimité, j'ai sélectionné six photographies.

 La situation : on ne peut plus simple. L'ambiance : un éclairage on ne peut plus simple. La musique, rien que la musique.


Une concentration extrême. Une manière de rendre les partitions les plus complexes accessibles. On se prend à se croire intelligent tant tout ce que touche Bruno devient compréhensible.


Cette photo me touche beaucoup tant elle est emblématique des postures de Bruno.


Idem en ce qui concerne celle-ci.


Pour finir, deux profils et un accordéon dans toute sa majesté. L'accordéon est en effet un instrument de musique mais aussi un objet esthétique, quasiment vivant. En tout cas, je veux le croire.


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