dimanche 12 février 2017

dimanche 12 février - connaissez-vous maxime perrin ?

Je me souviens, c'était en mai 2009 (je viens de vérifier), après avoir croisé dans mes tâtonnements le site de Maxime Perrin - merci le hasard - et après l'avoir contacté directement, j'avais fait la connaissance de sa musique par l'intermédiaire de deux albums :

- "Terra Nuda / Luntanu da so Furia", septembre 2007,
- "Azura / Houari's Travel", en version de travail 4 titres, 2008.

Je me rappelle une musique étrange, à la personnalité fortement affirmée, et dont je me réjouissais de l'avoir découverte et appréciée.

Et voila qu'il y a quelques jours, à nouveau mes tâtonnements m'ont conduit à retrouver le site de Maxime Perrin. J'ai donc repris contact avec lui et du coup j'ai pu découvrir trois autres albums de sa création :

- "Azura Ardente Abissu", octobre 2010,
- "Anamorphoses", janvier 2013,
- "Esperanto", décembre 2015.

Depuis que j'ai reçu ces trois disques, je ne les écoute pas en boucle à proprement parler, mais je les ai écoutés à plusieurs reprises. Et je continue. Je m'obstine pour deux raisons au moins : d'abord le plaisir immédiat de me laisser porter et immerger dans un son qui m'enchante et qui à chaque écoute me parait nouveau ; ensuite, le fait que cette écoute me laisse perplexe en ce sens que je n'arrive pas à traduire mes impressions en mots. Une expérience que je n'ai peut-être jamais vécue à ce point. Une expérience qui m'intéresse précisément par le fait que cette impossibilité pour moi de traduire l'effet de la musique en mots me parait signifier que celle-ci est tellement spécifique qu'un discours ne saurait en rendre raison ni en suggérer une équivalence dans un autre langage. La musique au-delà des mots. En tout cas, expérience étrange : comme s'il s'agissait d'une sorte de fascination ! Impossible d'en donner une traduction verbale sans trahir le plaisir musical irréductible au plan verbal et discursif

Malgré tout.. Quelques précisions purement descriptives :

- Pour le disque intitulé "Terra Nuda", Maxime Perrin joue sur un accordéon Mengascini Bayan II Conv et sur un accordina Borel préparés et accordés par Stéphanie Simon,
- Pour "Azura", il joue avec J.-B. Godet, clarinettes, R. Habib, contrebasse et S. Sangline, batterie, plus des invités à, la trompette, au clavier, à la guitare,
- Pour "Anamorphoses", il joue en duo avec Jonathan  Mauch, saxophones et hautbois, avec qui il partage compositions et arrangements,
- Enfin, pour "Esperanto", il joue avec Jonathan Mauch, saxophones, hautbois, et compte des invités au piano, à la guitare, à la trompette, à la basse... Et des membres de l'orchestre Opéra de Ljubljana Slovénie. Maxime Perrin lui-même joue sur accordéon Gadji. Un type d'accordéon dont joue sauf erreur Marcel Loeffler et qui est préparé par Stéphanie Simon, que l'on retrouve après mention faite de son nom sur le premier cd "Terra Nuda".

J'ai dit plus haut m'a difficulté à traduire mon écoute et mes impressions en mots, mais peut-être puis-je noter cependant d'une part que le duo accordéon/saxos de "Anamorphoses" me parait particulièrement efficace pour construire, morceau après morceau, un monde structuré autour de quatre "Habanera" en titres 4, 8, 12 et 16, et d'autre part que le titre du dernier album "Esperanto" correspond au mieux au programme proposé à la fois éclectique et impressionnant d'unité. Un programme ou plus exactement un parcours qui nous conduit par exemple de "Let's Tango" à "Nigun", de "Vesoul" à "Folk", de "Foz do Douro" à "Homeless in Budapest", etc... Plusieurs compositions de M. Perrin, quelques unes de J. Mauch, un arrangement de traditionnel et... J. Brel. De la diversité certes, mais comme le dit le titre une langue transversale, une langue commune.

Bref, de belles œuvres !




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