mardi 7 février 2017

mardi 7 février - chantiers...

Il y a des jours "sans" et des jours "avec" suivant un mouvement de flux et de reflux qui dépend largement du hasard. Il y a des jours de pénurie : ni nouveautés, ni rééditions. Pas d'accordéon en vue. A la rigueur, quelques docs YouTube. Il y a des jours de trop-plein où je voudrais tout écouter à la fois... Dans le premier cas, c'est l'occasion de retrouver tel ou tel album de prédilection ou tel autre oublié je-ne-sais-pourquoi... Dans le second cas, pour calmer mon impatience j'ouvre un casier "chantiers"... Ainsi, je sais où je vais quel que soit mon rythme. Une manière de planification qui me rassure.

C'est ainsi que sur le coin de mon bureau, hier, se trouvait placé, parmi cinq autres,  un disque que je qualifierais d'original et d'intelligent, en tout cas saturé de culture :

- "Le bal perdu", mars 2017, par l'Ensemble Art Sonic, un quintet de flûte, clarinette, basson, cor, cor anglais auquel s'associe Didier Ithursarry à l'accordéon. Un premier album à propos duquel j'ai fait un article hier soir où j'espère avoir dit assez mon admiration et pour le projet et pour sa réalisation.



- "Arcord, inspired by songs and dances" d'Ana Topalovic et Nikola Djoric, respectivement violoncelle et accordéon. Un disque sorti en 2015 qui m'a été suggéré par Amazon. "Si vous avez aimé [...] vous aimerez [...]", en l'occurrence cet album "Arcord". J'y reviendrai, mais d'ores et déjà, merci Amazon. C'était une bonne suggestion !
Une manière très moderne de revisiter Beethoven, Purcell, Bach, Tchaikovski, Dvorak, Bartók, Villa-Lobos, Piazzolla, Doderer. Une belle surprise ! Ils sont fort jeunes. Un bel avenir !


 
 
- "Azura Ardente Abissu",  2010, "Anamorphoses", 2013, "Esperanto", décembre 2015. Trois disques de Maxime Perrin. J'aurai l'occasion de revenir sur ces trois volets de l'œuvre de Maxime Perrin. Je me donne le temps de les écouter attentivement. Pour l'heure, je suis très sensible en particulier à la rencontre entre Maxime Perrin, accordéon Gadji, et son complice Jonathan Mauch aux saxophones et haubois. Je trouve leurs compositions étranges : un je-ne-sais-quoi d'étrangeté, difficile à analyser mais qui me séduit. En tout cas un son bien spécifique, immédiatement identifiable.





- "La vie devant soi", 2016, Renaud Garcia-Fons, contrebasse à cinq cordes, David Venitucci, accordéon Fisart, Stephan Caracci, vibraphone, etc....  On avait découvert ce trio à Perpignan : en direct live, le charme avait opéré. A travers le cd, il opère encore. Pour ma part, c'est le mot chef-d'oeuvre  qui me vient à l'esprit. J'essaierai de dire pourquoi...

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