dimanche 14 mai 2017

dimanche 14 mai - où il est question de préludes et fugues...

Il y a peu, comme nous parcourions les rayons du Parvis en réorganisation complète, mais pour l'heure compliqué comme un labyrinthe, nous croisons le responsable du rayon des cds, qui nous dit : "Je suis content de vous voir ; j'ai mis de côté pour vous un disque d'accordéon ; je vais vous le chercher". Il s'agit de "Das Wohltemperierte Akkordeon / Mie Miki",  2017,  Bis Records AB, Sweden. En d'autres termes, je cite le sous-titre :"Selected Preludes and Fugues from Das Wohltemperierte Klavier, Books I and II". Forcément, une telle œuvre m'intéresse a priori. En l'occurrence, il s'agit d'un disque de 66:20 minutes composé de douze préludes et fugues de J.-S. Bach.

La première écoute me confirme mon intuition, à savoir qu'il s'agit d'une œuvre hyper-conceptuelle, en tout cas, à la façon de Bach, fondée sur un travail systématique de structure et variations. Une œuvre, j'en suis bien convaincu, que l'on ne peut apprécier qu'en la situant dans son contexte culturel. C'est pourquoi - première étape - je cherche tout de suite quelques informations sur Wikipédia.

Je cite :

Le Clavier bien tempéré (en allemand : Das Wohltemperierte Clavier (original) ou Das Wohltemperierte Klavier (moderne)), BWV 846-893, regroupe deux cycles de préludes et fugues composés par Johann Sebastian Bach. Chacun des deux livres propose un prélude et une fugue dans chacun des 12 demi-tons de la gamme chromatique (24 modes majeurs et mineurs) ; soit 24 préludes et 24 fugues pour chacun des deux livres dont l'objectif est à la fois musical, théorique et didactique. Ce recueil est l'une des œuvres les plus importantes dans l'histoire de la musique classique.
Le premier livre – BWV 846 à BWV 869 – dont le manuscrit est achevé en 1722, mais sera revu encore jusqu'à la mort de Bach en 1750, porte le titre suivant (en allemand) :
« Clavier bien tempéré, ou préludes et fugues dans tous les tons et demi-tons, tous deux avec la tierce majeure ou ut, ré, mi et avec la tierce mineure ou ré, mi, fa. Pour la pratique et le profit des jeunes musiciens désireux de s'instruire et pour la jouissance de ceux qui sont déjà rompus à cet art. »

Voilà !  Il ne reste plus qu'à décrypter, approfondir et assimiler cette information. Mais, déjà d'emblée, ces pièces me font penser à une autre œuvre qui me parait de même nature que ces préludes et fugues, à savoir un jeu de structures et variations, je pense aux "Variations Goldberg". Mais tout de suite, que dit Wikipédia ?


Les "Variations Goldberg" constituent une œuvre pour clavecin composée par Johann Sebastian Bach portant le numéro 988 dans le catalogue BWV. Cette œuvre, composée au plus tard en 1740, constitue la partie finale — et la clef de voûte — de la Clavier-Übung publiée à Nuremberg par Balthasar Schmidt. Elles représentent aussi un des sommets de la forme « thème avec variations », et une des pièces les plus importantes écrites pour clavier. L'œuvre est d'une richesse extraordinaire de formes, d'harmonies, de rythmes, d'expression et de raffinement technique, le tout basé sur une technique contrapuntique inégalable.

Voilà ! Y a plus qu'à... pour être capable d'apprécier la richesse esthétique et de ces variations et de la sélection de préludes et fugues exécutée par l'accordéoniste Mie Miki !



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