mercredi 28 juin 2017

mercredi 28 juin - alerte agenda ! actualité du duo intermezzo

... reçu hier  la newsletter de juin du Duo Intermezzo : Marielle Gars au piano, Sébastien Authemayou au bandonéon. Un duo que nous admirons beaucoup depuis des années et dont nous attendons toujours avec envie les créations, qu'il s'agisse de disques ou de concerts. Je pense au plaisir de les avoir vus et écoutés en direct live à Bourg Saint Andéol ou à Oloron. Le souvenir de ces rencontres se marque d'une pierre blanche et c'est toujours un vif plaisir de les retrouver par disques interposés.

C'est pourquoi cette newsletter a suscité notre intérêt et déjà nos attentes. Il y est en effet question de l'annonce de la signature du duo pour son nouvel album : "Invitacion" chez Klarthe Records / Harmonia Mundi - une référence ! - . Avec cette précision que ce nouveau projet Music Latin Jazz sera très prochainement disponible à la vente physique ou digitale sur les plateformes et chez les disquaires.  

https://www.youtube.com/watch?v=8oAmZry56tU&feature=youtu.be

Suivant une expression trop souvent galvaudée, mais qui ici a tout son sens :"Rien que du bonheur (en perspective)".

A suivre...

mardi 27 juin 2017

mardi 27 juin - connaissez-vous le trio barolo ?

Il y a quelques jours, un courriel amical alertait mon attention sur l'existence d'un trio, le trio Barolo, dont jusqu'ici je n'avais aucune connaissance. Du coup, j'ai cherché quelques informations sur cette formation : sa vie, son œuvre, si j'ose dire... et, disons-le tout net, je suis tombé sous le charme. A votre tour, si vous le souhaitez, vous pouvez vérifier si pour vous aussi le charme opère.

https://www.youtube.com/watch?v=Z-9F-Muif5Q

Ce qui me frappe d'emblée, ce sont deux caractéristiques de cette formation :

- sa composition très originale : accordéon, ténor lyrique / trombone, conque, chant / contrebasse.
- la présence du trombone qui, en fait, donne sa couleur spécifique au trio.

Et peut-être, autre caractéristique que j'apprécie beaucoup : des morceaux très construits dans un registre que je qualifierais volontiers de demi-teinte.

Du coup, j'ai voulu en savoir plus et je suis allé sur Amazon chercher un ou des disques disponibles du trio. Eh bien, il est possible d'ores et déjà de commander leur cd à venir :"Casa Nostra" ; il sera livré à partir du 25 août. Deux mois. Patience donc. On prend date. On en reparlera le moment venu !

lundi 26 juin 2017

lundi 26 juin - états d'âme : mi-figue mi-raisin...

Une analyse de Françoise, au croisement de données objectives, par exemple la situation financière des concerts et des engagements de musiciens aujourd'hui, et de données subjectives, par exemple une certaine perception personnelle du monde aujourd'hui... Le désarroi comme état d'âme ou état d'esprit, comme l'on voudra. En tout cas, une analyse pleine de finesse...  Une certaine vision du monde. Sous le désarroi, un feu qui couve et qui n'attend qu'une étincelle pour s'enflammer à nouveau... Par exemple, cet été, à Marciac, à Tarnos, à Horsarrieu, à Tulle entre autres...   

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2017/06/desarroi-musical.html

dimanche 25 juin 2017

dimanche 25 juin - juste une photo...

Juste une photo...

mercredi 21 juin 2017

mercredi 21 juin - actualité des nuits de nacre...

Dimanche soir, à notre retour de Toulouse, nous avons décidé de faire le point sur les Nuits de nacre qui auront lieu à Tulle les 14, 15 et 16 septembre. Nous pensions voir où en était la programmation et, éventuellement, la procédure de réservation. Mais en fait, une information plutôt surprenante nous attendait sous la forme d'un article de La Montagne, publié le 14.04. 2017 : "Après le départ du directeur artistique, les Nuits de Nacre de Tulle sont dans l'urgence". Il était question dans cet article de la démission de Sébastien Farge à la fin des Nuits de nacre 2016 puis de la démission de son remplaçant fin mars de cette année. Une démission, la première, apparemment prévue ; une autre, la seconde, plus imprévisible et, sans doute liée à des désaccords quant au style et à l'organisation du festival. Sans doute des conflits d'institutions et, probablement, de personnes et de leurs rôles respectifs. Ci-dessous, le lien vers cet article. A lire entre les lignes !  

http://www.lamontagne.fr/tulle/loisirs/scene-musique/2017/04/14/apres-la-depart-du-directeur-artistique-les-nuits-de-nacre-de-tulle-sont-dans-l-urgence_12364837.html

Quant au programme, ci-dessous, ce que j'ai trouvé...

http://www.accordeon.org/programme/

http://www.accordeon.org/



Comme on aime bien l'inattendu, on a même réservé illico une chambre à l'hôtel où nous avons nos habitudes à quelques pas des lieux de concerts et de la Taverne du Sommelier... Pour les réservations de concerts payants, attendons... Pour l'heure, rien ne me parait organisé...

ps.- information recueillie par téléphone auprès de la Cité de l'Accordéon : publication de la programmation et des concerts gratuits/payants à partir du 30 juin.

vendredi 16 juin 2017

vendredi 16 juin - ainsi soient nos désirs...

Mardi 13, 10 heures. J'ouvre le colis Chronopost que le livreur vient de déposer dans la boite à lettres. A l'intérieur : "Disperato", l'album de "Lalala Napoli", le groupe formé autour de François Castiello avec "No Mad ?".

En fait, ce disque, que je reçois à l'instant, je l'ai commandé il y a exactement vingt-quatre heures : lundi à 10 heures, et je trouve le délai de livraison remarquablement court. On n'a plus le temps de profiter de ce moment d'attente, de ce laps de temps, de durée où le désir s'impatiente mais qui en même temps est propice à l'imagination.

Mais ce n'est pas tout. En ouvrant mon ordinateur ce même mardi, je trouve un courriel déposé dans la nuit qui me dit "Amazon vous recommande...". Qui me recommande déjà d'autres œuvres de style semblables à celui que je n'ai pas encore reçu. Et que je n'ai pas encore pu écouter.

Mais ce n'est pas tout. En parcourant la page de mes commandes passées, je tombe sur une série d'icones, en fait des couvertures miniatures d'albums, avec cette indication :"Ceux qui ont aimé tel disque [de l'une de mes commandes antérieures] ont aussi aimé tels autres disques". Manière de susciter de nouveaux désirs alors même que je n'ai pas encore eu le temps de découvrir l'objet de mon désir que je viens à peine de recevoir. Et je trouve impressionnante la façon dont Amazon me connait et m'influence en orientant ainsi mes désirs et donc mes comportements. Encore un coup et je serai devenu un simple complexe de comportements transparent pour Amazon : "Si j'ai commandé telle chose, alors je commanderai aussi telles autres choses". Plus besoin d'investigations psychologiques ; les comportements suffisent à me définir en tant que sujet consommateur.

Du coup, une idée me vient : je vois venir le temps où connaissant mon profil et lui donnant forme d'une part, et d'autre part réduisant à un temps minimum les délais de livraison, Amazon me livrera ce que j'aurais commandé  si cette plateforme, me connaissant mieux que moi-même, n'avait précédé mes désirs. Désirs personnels satisfaits dans les plus brefs délais ou désirs formatés par Amazon ? Peut-être que déjà la question n'a plus lieu d'être. Recevez dès aujourd'hui ce que vous auriez commandé demain.

On pourrait par exemple s'abonner à l'année pour recevoir un certain nombre d'albums chaque mois. Il suffirait d'attendre la livraison pour connaitre ainsi ses goûts.  

Ainsi soient mes désirs !  

ps.-  Pour corroborer mon propos, ce courriel d'Amazon reçu à l'instant : "En nous basant sur vos intérêts, nous pensons que vous serez intéressé par [choix de jeux des 7 familles]..." Pour comprendre le contenu de cette référence à ce célèbre jeu familial, un simple clic suffira :

http://autrebistrotaccordion.blogspot.fr/2017/06/dimanche-10-juin-accordeon-et.html

 

mardi 13 juin 2017

mardi 13 juin - françois castiello et le projet lalala napoli

J'ai déjà dit dans un article précédent consacré à la dernière livraison de la revue "Accordéon et accordéonistes" l'intérêt que j'avais pris à lire, page 82, le texte présentant le projet Lalala Napoli.  Un bon article, clair, bien documenté et qui donne envie d'écouter le tout récent album de François Castiello et le groupe "No Mad ?" qui ont réalisé le dit projet. Forcément, je n'ai pas hésité une seconde à le commander ; il arrive à l'instant dans ma boite à lettres. C'est pour moi l'occasion aussi d'écouter l'album précédent, le premier de cette formation. La parenté entre les deux est évidente : dans l'un et l'autre cas, c'est un même monde imaginaire.

Ci-dessous les couvertures et les pages intérieures des deux disques de Lalala Napoli.



Ces deux albums expriment en effet selon les propos de F. Castiello lui-même "son Naples fantasmé". Une expression et une création permises par sa rencontre avec "No Mad ?" Au croisement entre des arrangements d'airs traditionnels et des compositions originales. Une musique pleine de santé et de vitalité, une musique singulière, sui generis.

Deux albums donc du projet Lalala Napoli :

- "Amore Sole Liberta",  La curieuse, mars 2015
-"Disperato", La curieuse, avril 2017

Mais, d'ores et déjà, pour en savoir plus... un clic suffira :

http://www.la-curieuse.com/artiste/52-lalala-napoli

samedi 10 juin 2017

dimanche 11 juin - accordéon et accordéonistes est arrivé-é-é...

La dernière livraison de la  revue - de référence - "Accordéon et accordéonistes" est arrivée. Numéro 175, juin 2017. Après avoir pris connaissance des différents articles et autres informations qui la composent, il est temps de noter ici ce que j'en retiens en toute subjectivité.

- "Echos / L'instant Contet" / Genèse : ils étaient deux". Un texte de prime abord énigmatique. Un texte construit sur la dialectique de l'un et de l'autre. Une réflexion qui suscite la réflexion car, sous l'écriture symbolique, on sent bien qu'il s'agit d'un discours à fleur de peau. Avec des photos qui qui donnent à rêver. Un texte et des photos où, sauf inattention de ma part, il n'est pas question d'accordéon et qui cependant peuvent nous éclairer sur le style et le jeu de Pascal. Sur sa sensibilité.

- Un billet d'humeur, pleine page 8, signé Jean-Paul Delmas. Intéressant et cependant, à mon goût, peut-être excessivement dithyrambique quant à l'éloge de Frédéric Deschamps. D'une part parce que ce n'est pas le premier texte de ce type publié par la revue ; d'autre part, parce qu'en pages 60, 61 et 62, on tombe sur trois témoignages de stagiaires, trois textes du même tonneau.  Ces louanges sont de toute évidence méritées, justifiées et bien fondées, mais les qualités de F. Deschamps étant reconnues, j'aurais bien aimé lire autre chose... D'autant plus, comme je l'ai dit, que les dites louanges sont présentes régulièrement de numéro en numéro.

- En Tête d'affiche, le dernier disque d'Eric Bouvelle et Romane :"Allô Balthazar ?" Le texte de présentation et de commentaires donne envie de l'écouter. Informatif, bien documenté, intéressant ! Une bonne description des coulisses de ce projet.

- Pages 24-25, "La bande à Bardet, 30 ans de fête". Comme le dit la conclusion de l'article :"[une] troupe polyvalente d'animation publique". Des experts dans l'art de faire danser et d'amuser les gens. Avec un accordéon !

- Deux pages sur Laurent Cavalié. Deux pages qui donnent envie d'en savoir plus sur sa démarche et sur sa musique. Une envie que ne suscitent pas à tout coup les autres articles.

- En page titre de "La gazette du musette", cette invitation :"envoyez-nous vos biographies (avec photos) ainsi que vos infos".  Initiative louable pour permettre aux uns et aux autres de se faire connaitre et, étant publiés en bonne place, d'y trouver matière à se "valoriser". Mais, à l'inverse, pour le lecteur de base que je suis, un type d'article un peu répétitif. D'un mois à l'autre, je finis par avoir l'impression d'avoir déjà lu ces biographies avec leur variantes dans les numéros précédents. Exemple de variante : l'un a commencé l'accordéon à dix ans sous l'influence d'un oncle qui jouait de la trompette, l'autre a commencé sous l'influence de son père qui jouait de la cabrette. On peut imaginer les variantes possibles à la manière de l'Oulipo : "comment j'ai appris à jouer de l'accordéon". On peut imaginer aussi un jeu du type "Les sept familles". Sauf que ce jeu ne m'amuse plus, même avec les familles accordéon chromatique, diatonique, concertina, etc...[*]

- Toujours plein de photos : une mosaïque de bonne humeur ! Peut-être juste un peu répétitif pour quelqu'un comme moi qui n'ai aucun cousin ou parent plus ou moins éloigné à identifier sur celles-ci. Ni aucun voisin ou voisine.

- Une page signée Jacques Mornet sur Claude Thomain. Intéressant et pertinent. Peut-être un peu rapide. On aurait pu utilement récupérer une page parmi les dithyrambes que j'ai signalées ci-dessus.

- Enfin, page 81 :"Le meilleur pour la fin". Pour une fois  le titre est pertinent ! Présentation du dernier opus de F. Castiello et son groupe :"Disperato / Lalala Napoli". La chanson napolitaine réinventée ! On a envie d'écouter ça, surtout si l'on connait déjà du même "Lalala Napoli / Amore Sole Liberta"...

[*] A propos du "jeu des 7 familles", on pourrait par exemple en reprendre la structure, à savoir 42 cartes réparties en 7 familles donc, et pour chaque famille 6 membres : l'aïeul, l'aïeule, le père, la mère, le fils, la fille. A titre de suggestion de départ, on pourrait avoir la liste suivante :

1. bals et thés dansants
2. musette passion
3. bandonéon
4. jazz
5. bayan
6. préludes et fugues
7. trophée mondial et concours internationaux

Une liste de base facile à compléter avec d'autres membres de la famille comme les cousins et oncles ou avec des amis... Facile à compléter aussi par exemple avec  l'accordina, l'harmonica ou le concertina... ou autres prothèses électroniques...

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui...



jeudi 8 juin 2017

vendredi 9 juin - à propos de "lua", ce que dit françoise...

Que ce soit en écoutant "Lua", le disque, ou en écoutant Jean-Marie Machado et Didier Ithursarry en direct live à Trentels ou que ce soit en maintes autres occasions, décidément nous n'avons qu'admiration pour ces deux musiciens. Mais il n'est pas toujours évident de savoir traduire cette admiration en mots et en phrases capables de l'évoquer et de la suggérer. C'est justement ce que Françoise sait faire parfaitement. La preuve ? Il suffit d'un clic pour s'en convaincre.  

http://francoise-rebinguet.blogspot.fr/2017/06/jm-machado-dithursarry-une-belle.html

jeudi 8 juin - swing of france play "manouche partie"

J'ai appris il y a quelques jours l'existence du dernier album de Swing of France ; forcément, illico je l'ai commandé et, depuis que je l'ai reçu, je l'ai écouté plusieurs fois. Chaque fois avec le même intérêt et un même plaisir, voire avec un intérêt et un plaisir croissants. Cet album :"Daniel Givone et Swing of France play Manouche Partie" est une réussite. Comme déjà l'était le disque précédent intitulé :"La contre-attaque du jazz musette - Swing of France". Bref, une formation que l'on apprécie à un très haut niveau depuis qu'on l'avait découverte un certain après-midi de Nuits de nacre à Tulle.

 
Pour se faire une idée du style de Swing of France et mieux comprendre mon enthousiasme, un clic suffira :
 
Je n'ai pas ici l'intention de mettre des mots sur la musique de ce disque car les notions et les mots dont je dispose ne me paraissent pas à la hauteur de l'analyse qui serait pertinente. Mais, pour qui voudrait lire un commentaire à la hauteur, je signale que Francis Couvreux a rédigé quelques pages du fascicule de présentation : un commentaire à lire...
 
Pour ma part donc, je m'en tiendrai à quelques notes synthétiques.
 
- D'abord, il est clair et évident que cet opus manifeste un projet qui vient de loin. La continuité du travail de Swing of France est impressionnante. Leur devise pourrait être "Défense et illustration du jazz musette".
- D'autre part, Swing of France est une formation à géométrie variable, de deux à cinq membres : un noyau dur accordéon-guitare, puis trois, puis quatre membres, puis un invité, Daniel Givone, avec ces quatre membres. Géométrie variable certes, mais en même temps une formidable unité, cohérence, cohésion, avec un son-signature immédiatement identifiable. Un style quoi !
- Mais encore, "Manouche Partie" est, au-delà d'un objet musical, un objet culturel qu'on a plaisir à consulter et à parcourir. Plaisir du texte, plaisir des yeux à parcourir photos et graphismes. Un objet que j'aime manipuler en écoutant l'album.
- Enfin, un disque qui manifeste la vitalité du swing ou du jazz musette, comme l'on voudra, qui donne vie à une tradition aujourd'hui en partie oubliée, et qui manifeste un authentique esprit d'innovation. Par exemple, on note la présence d'une contrebasse dans le mythique album de Jo Privat - dix titres enregistrés en novembre 1960 et quatre en décembre 1966 - mais celle d'un tuba dans le présent album. Et, mine de rien, ça donne une autre couleur, singulière et originale, à l'ensemble des morceaux.    
 
Bref !  En résumé, tout en écoutant une fois encore la suite de ces morceaux, je me dis :"Quelle santé !", "Quelle intelligence !"    
 
 
 
 

dimanche 4 juin 2017

dimanche 4 juin - jean-françois durez meeets richard galliano...

A notre retour de Trentels, j'ai trouvé dans notre boite à lettres un disque récent de Richard Galliano : "Jean-François Durez meets Richard Galliano / with the Valentiana Orchestra", 59:31, Music Square Indésens. Un disque que j'avais envie d'écouter depuis l'annonce de sa sortie pour cette simple raison qu'il y a quelques mois j'avais écouté avec un très grand plaisir un cd de J.-F. Durez intitulé :"The Art of the Percussions" et où figuraient Ravel, Debussy, Piazzolla et R. Galliano.

Depuis donc je suis en train de découvrir ce nouvel opus de J.-F. Durez et Richard Galliano : accordéon, vibraphone/marimba et l'orchestre de la ville de Valenciennes composé d'une vingtaine de cordes sous la direction de Thierry Thibault. Un orchestre dont le nom "Valentiana Orchestra" fait penser d'abord à quelque formation d'Espagne ou d'Amérique latine. Du moins est-ce ainsi que fonctionne mon imaginaire.

Ce disque est d'emblée attachant et par son projet, fort original quant à l'instrumentation, et par sa composition, avec des œuvres de Galliano mais aussi de Ney Rosauro et de Piazzolla.

Les compositions de R. Galliano sont des titres emblématiques de son style d'une part ; d'autre part, une œuvre originale pour ce disque ; et enfin des œuvres d'autres compositeurs. Titres emblématiques : "Tango pour Claude", "Laurita", "Blues sur Seine", "Valse à Margaux", "Fou rire". Œuvre originale : "Jeux de l'âme", une pièce en cinq mouvements. Autres compositeurs : Ney Rosauro pour "Concerto pour marimba" ; Erik Satie pour "Gnossienne n°4" ; A. Piazzolla pour "Libertango", arrangements signés Eric Sammut. Arrangements qui sont un beau cadeau pour J.-F. Durez.

Pour l'heure, je l'ai dit, j'en suis au temps de la découverte et d'ores et déjà je trouve cet album fort attachant, en particulier parce que la présence des vibraphone, marimba, voire cajun pour "Libertango variations" donne à l'ensemble une tonalité spécifique, quelque chose entre douceur et suavité. Une tonalité qui nous donne l'impression d'une grande homogénéité et d'une grande unité d'inspiration et d'interprétation. Comme une autre facette de R. Galliano.



 

samedi 3 juin 2017

vendredi 2 juin - ... pour se faire une idée des cinq concerts de trentels (5/5)

Cinquième concert

"Lua" : Jean-Marie Machado, piano ; Didier Ithursarry, accordéon diatonique

https://www.youtube.com/watch?v=vzaYiSj8uG0



vendredi 2 juin - ... pour se faire une idée des cinq concerts de trentels (4/5)

Quatrième concert

"Druzhba" : François Heim, accordéon diatonique ; Alexieï Birioukov, balalaïka

https://www.youtube.com/watch?v=V-YDYIM6qLM




vendredi 2 juin - ... pour se faire une idée des cinq concerts de trentels (3/5)

Troisième concert

"Accordéologie" : Arnaud Nano Méthivier, accordéon chromatique, Pascal Ducourtioux, percussions et batterie

https://www.youtube.com/playlist?list=PLvVNflVCb1g8COIhjH_yU6q2ukxTuuKRJ





vendredi 2 juin - ... pour se faire une idée des cinq concerts de trentels (2/5)

Deuxième concert

Denis Spriet, accordéon chromatique
Li'Ang, erhu (violon traditionnel chinois)
Maxime Vidal, guitare, mandole kabyle, percussions, voix infra-basse

https://www.youtube.com/watch?v=KAi9f5KxhOY





vendredi 2 juin 2017

vendredi 2 juin - ... pour se faire une idée des cinq concerts de trentels (1/5)

Premier concert.

Didier Laloy et Kathy Adam : "Belem".

https://www.google.fr/#q=belem+didier+laloy+&spf=1496423589811




jeudi 1er juin - il était une fois encore le festival "accordéons-nous" à trentels

Cette année encore, Camille, Charlotte, Françoise et moi, nous avons eu le bonheur d'assister aux cinq concerts du festival "Accordéons-nous" de Trentels. Cinq concerts : le premier, le jeudi 25 mai, en l'église de Ladignac, puis deux le vendredi 26 à la salle des fêtes de Trentels et deux encore le samedi 27, dans le même lieu.

Cette année, c'était la quatorzième édition de ce festival. Quant à nous, Françoise et moi, c'est en 2006 que nous avons découvert Trentels. Quant à Camille et Charlotte, c'est depuis plus de cinq années un rituel incontournable. Ne pas aller à Trentels pour l'Ascension est impensable. Et, forcément, c'est un vrai bonheur de les voir prendre autant de plaisir à chacun de ces concerts.

Je n'ai plus le souvenir dans le détail des articles que j'ai pu consacrer à ce festival. D'autre part, j'ai comme principe de ne pas relire ce que j'ai pu écrire à l'occasion d'un concert ou de l'audition d'un cd. Mais, peu importe, car je sais de manière certaine que j'ai toujours eu la plus grande admiration pour le dit festival. Un choix d'artistes on ne peut plus judicieux et on ne peut plus équilibré entre des musiciens reconnus et des musiciens en devenir ; une organisation sans failles ni défauts ; une présence discrète et efficace des bénévoles... Et, évidemment, le rôle et la présence d'Anne-Marie... Je pourrais compléter cette liste pas maintes autres qualités, mais à quoi bon : il me suffit de dire que, pour moi, Trentels, année après année, c'est parfait. On pourrait, en cherchant bien, trouver sans doute quelque défaut, que pour l'instant je ne vois pas, mais pour moi il n'y a pas de débat : c'est l'ensemble des concerts qui est parfait. J'oserais dire que ces cinq concerts sont en effet pour moi comme un système au sens où ils se font écho l'un à l'autre et que la qualité de l'ensemble sublime la qualité de chacun en tant qu'élément. Avec Jean-Luc Amestoy qui a présenté le vendredi en début d'après-midi sa thèse de musicologie sur l'auto-organisation dans l'improvisation, on pourrait, me semble-t-il, parler ici de qualité émergente pour qualifier ce processus de sublimation.

Bref ! Comme je n'ai plus à ma disposition de mots pour dire mon admiration, redoublée par celle de Françoise, de Camille et de Charlotte - je les ai tous consommés depuis 2006 - et comme je veux me donner un peu de temps pour prendre de la distance par rapport à mes impressions, je devrais dire mes sensations, tant elles sont immédiates et non réfléchies, disons pour prendre le temps de l'analyse, je m'en tiens pour l'instant à quelques "traces" captées ici ou là lors de chacun des concerts.


- Jeudi 25 mai. 21:00. Eglise de Ladignac.

Didier Laloy et Kathy Adam. Une invitation au voyage comme le suggère le nom de leur disque :"Belem". De ces deux images, je retiens la tension de Didier Laloy, sa posture de félin, son regard de complicité avec sa partenaire. Je retiens la concentration, autre, de Kathy Adam. Et, pour le coup, leur échange de regard en fin de concert alors même que, n'y tenant plus, Didier Laloy debout arpente la scène en tous sens.




- Vendredi 26 mai - 20h30.

"Le projet Schinéar" : un trio. Li'Ang Zhao, erhu, un violon traditionnel chinois ; M. Vidal, guitare, mandole kabyle, percussions, voix ; Denis Spriet, accordéon chromatique. Un répertoire puisé dans la tradition des Balkans, du Moyen Orient et de la Chine. Mais un répertoire arrangé sous l'influence de la musique du monde contemporaine. Et une instrumentation originale. Un trio que l'on a envie de suivre, un trio "qui promet", avec un certain humour discret qui attire d'emblée la sympathie.




- Vendredi 26 mai - 22h30.

Un duo venu d'ailleurs : Nano à l'accordéon chromatique et P. Ducourtioux, percussions et batterie. Un voyage étrange : une heure de création de musique non-stop. Fascinant et émouvant. Deux fous de musique, qui nous font parcourir leur monde... Nano, le poète inspiré de l'accordéon. L'accordéon en transes.




- Samedi 27 mai - 20h30.

"Druzhba". Un autre duo, qui donne à entendre une musique raffinée et complexe sous l'apparence de la simplicité et de la jovialité. Une musique qui, d'une autre manière que le trio du projet Schinéar, sait s'approprier l'âme des musiques traditionnelles slaves. Le visage des deux interprètes dit assez leur gentillesse et leur plaisir de nous faire plaisir.






- Samedi 27 mai - 22h30.

J.-L. Machado et D. Ithursarry, un duo majuscule. La limpidité du toucher et du phrasé de J.-L. Machado au piano, la maitrise tranquille de D. Ithursarry à l'accordéon chromatique. Deux instrumentistes qui ont vu du pays et croisé du monde et qui en cet instant nous font partager leur expérience comme une évidence. Expérience que l'on peut prolonger encore et encore à l'écoute de "Lua"... Un disque de haut vol. Du jazz que je dirais volontiers classique.



Au moment de mettre un point final provisoire à cet article - provisoire car j'ai l'intention d'y revenir d'ici peu avec quelques autres photos - je note deux fils rouges de concert en concert :

- d'une part, la présence de quatre duos sur les cinq concerts
- d'autre part, la présence de cinq instruments à cordes : violoncelle, guitare, ehru, mandole kabyle, balalaïka, dont deux occidentaux, classiques, et les trois autres venus d'autres civilisations
- enfin la présence de deux diatoniques et de trois chromatiques...

A suivre...