jeudi 31 août 2017

jeudi 31 août - "accordéon et accordéonistes" n'est pas arrivé-é-é...


"Accordéon et accordéonistes", numéro 175, juin 2017...  Ce sera le dernier numéro de la revue. J'ai attendu, jour après jour,  avec patience mais en vain le numéro double de juillet-août. J'ai cherché à joindre le secrétariat général de la revue, mais le numéro de téléphone, me répond-on, n'existe plus. Mauvais signe.

Et puis un jour, Françoise me signale un article de William Sabatier sur Facebook, qui fait état de la fin de la revue. Cette nouvelle nous surprend et nous attriste. Elle confirme nos craintes. On laisse les jours de vacances passer... en attendant la rentrée pour de plus amples informations.

En cette fin de mois d'août, on essaie donc d'en savoir plus en tentant quelques recherches sur internet... Et on lit ces quelques lignes ci-dessous :

Fin d’une belle époque !
Mille mercis à tous ceux qui nous auront accompagné toutes ces années.
Malgré tous nos efforts, nous sommes les premiers désolés de devoir annoncer que les magazines Trad’Magazine (29 ans) et Accordéon & Accordéonistes (16 ans) ne seront plus édités.

Éditions Émile...
(Dépôt de bilan le 31 Juillet 2017)


- Post-scriptum : suivant une indication page 3 de la version papier n° 175 de la revue, on s'est rendu sur le site Kiosk avec comme recherche "zinio accordéon accordéonistes" en espérant y trouver une version digitale. Et en effet, on y trouve la possibilité de s'abonner à cette version, sauf que si l'on veut effectivement le faire on tombe sur une page indiquant que l'offre d'abonnement est supprimée.

https://fr.zinio.com/www/browse/product.jsp?productId=501192711#/

Dont acte... Post-scriptum... Post mortem...
 

lundi 21 août 2017

lundi 21 août - "liberetto III", le dernier opus de lars danielsson

Je me rappelle avoir dit, en son temps, mon enthousiasme pour la musique créée par Lars Danielsson, en particulier pour ses deux albums intitulés "Liberetto I" et "Liberetto II." Et voilà que vient de sortir, toujours chez ACT - une référence - un troisième opus intitulé "Liberetto III". Tous les titres sont des compositions de Lars Danielsson lui-même ; ils sont interprétés par le quartet formé par Lars Danielsson, contrebasse, violoncelle, guembri, Grégory Privat, piano et Fender Rhodes, John Parricelli, guitares, Magnus Oström, batterie et percussions. Plus, suivant les titres, quelques invités : trompette, voix, guitare acoustique, oud, cor anglais, hautbois d'amour et autre trompette.

Les premières écoutes de ce disque sont un vrai plaisir multiple : plaisir de retrouver le style de Lars Danielsson quant à la composition des douze titres ; plaisir de reconnaitre sa signature mélodique ; plaisir de retrouver le son de son violoncelle ou de sa contrebasse ; plaisir aussi de titre en titre de retrouver le piano percussif et délié de G. Privat ; plaisir encore de reconnaitre le jeu de J. Parricelli ; mention toute particulière enfin pour la batterie de M. Oström, précision, finesse, une présence sans failles. A quoi il faut ajouter quelques surprises : ici une trompette, là un oud, avec une mention particulière pour le cor anglais ou le hautbois d'amour de Björn Bohlin.

D'aucuns pourraient estimer que ce "Liberetto III" ne renouvelle pas assez le style de Lars Danielsson. Pour ma part, je ne lui ferai certes pas ce reproche, car c'est justement sa permanence que j'apprécie. Il s'agit moins d'explorer des mondes nouveaux que d'approfondir un cheminement complexe et cependant accessible. Le plaisir de retrouver, égal à lui-même, un ami fidèle à son inspiration.

Bon ! C'est tout pour aujourd'hui.

Mais, si vous voulez en savoir plus, ACT a publié un document YouTube on ne peut plus significatif. A vous de juger donc !

https://www.youtube.com/watch?v=Ic3ERfL6-jg

vendredi 18 août 2017

vendredi 18 août - connaissez-vous le trio barolo et son cd "casa nostra" ?

Je voudrais dire ici quelques mots de l'album du Trio Barolo intitulé "Casa Nostra", Ana Records 102/2 ;  l'Autre distribution. Sortie prévue le 25 août.

Je suis en effet en train de découvrir ce tout récent opus du Trio Barolo : "Casa Nostra". C'est leur second album et disons pour aller à l'essentiel que cette découverte m'a immédiatement donné envie d'écouter ce premier intitulé "Le ballet des airs". Je ne vois pas meilleur indicateur d'évaluation pour dire mon plaisir à l'écoute de "Casa Nostra". L'envie d'emblée d'en savoir plus sur le trio, de situer et de comprendre son parcours.

Car le dit trio est en effet étonnant. D'abord quant à son instrumentation :

- accordéon et chant lyrique, Rémy Poulakis
- trombone, conque et chant, Francesco Castellani
- contrebasse et loops, Philippe Euvrard
- clarinettes, invité Carjez Gerretsen

Ce qui d'emblée frappe dès la première audition, disons immédiatement, c'est le son propre au trio. Un son sui generis. Immédiatement identifiable. Une vraie signature, qui doit beaucoup au trombone, chaud et profond ; en quelque sorte un passeport sur lequel on retrouve des influences de musiques du monde, de jazz et d'opéra. Des influences assimilées. C'est ainsi que le titre 8 convoque G. Puccini et c'est une vraie réussite avec l'accordéon et le chant de ténor lyrique de Rémy Poulakis. Quant à l'introduction par le trombone, vous m'en direz des nouvelles. Tout à coup, on est dans un autre monde. Surprenant et même envoutant. Le titre : "E lucevan le stelle" ! Un air magique, s'il en est, du troisième acte de "La Tosca". Magique !

Pour être plus précis, il faut dire que la référence à la musique du monde est plus exactement référence au monde méditerranéen : sud de l'Italie , Grèce essentiellement. Mais encore ajoutons ces deux titres qui situent encore plus nettement le monde du trio : le 2, "Casa Nostra" et le 5, "Mare Nostrum". Comme une équivalence : "Casa Nostra Nostra" = "Mare Nostrum" et réciproquement.

Mais encore... Les neuf titres ont respectivement pour compositeurs :

- Ph. Euvrard : 5
- F. Castellani : 2
- Ph. Petrucciani : 1
- G. Puccini : 1

Soit 7 morceaux sur 9 composés par deux membres du trio. Forcément, on comprend d'où viennent l'unité, la cohérence et l'homogénéité de l'ensemble des titres.

De belles mélodies, une belle instrumentation : un disque attachant. Dont le premier titre :"Malahim" nous met tout de suite sur la voie. En quelque sorte un viatique pour parcourir Mare Nostrum... Un disque tout à la fois singulier et, si je puis dire, classique, au sens où les effets artistiques se fondent sur un nombre restreint de moyens, notamment au plan mélodique.

En attendant, ci-dessous un document  YouTube que j'aime particulièrement et qui donne une bonne idée du style du trio :

https://www.youtube.com/watch?v=ZEso_ZhupMk

Au moment où j'écoute "Casa Nostra" pour la énième fois avant de mettre un point final à cet article, je prends conscience d'une impression qui m'avait jusqu'ici échappé. Cette impression, comme un fil rouge, qui traverse et relie tous les titres entre eux, évoque pour moi une sorte de détachement quasi philosophique. Ni tristesse, ni mélancolie, ni nostalgie... juste un certain regard sur le monde. Disons même une certaine sagesse qui se tient à distance des aléas de la vie ordinaire. Quelque chose comme cette attitude que les philosophes antiques désignaient par le mot "ataraxie" : une absence de troubles de l'âme, qui se manifeste comme tranquillité, modération, harmonie, existence paisible. Attitude qui pour moi tient beaucoup au son du trombone.   

 

mercredi 16 août - bouteille à la mer...

J'ai reçu, il y a quelques jours, un courriel m'annonçant la sortie d'un cd par un groupe que je n'ai pas eu le temps d'identifier. Le message a en effet disparu de ma liste de réception avant même que je puisse en prendre clairement connaissance. Forcément je regrette de n'avoir pu y répondre.

Si vous vous reconnaissez dans mon message, pas d'hésitation, envoyez-le moi à nouveau. J'y répondrai avec plaisir si ma messagerie veut bien faire son office.

A bientôt j'espère. Cordialement...

vendredi 11 août 2017

vendredi 11août - le new meeting quartet à marciac

Je me rappelle avoir écrit un premier article sur cette formation : le New Meeting Quartet, au moment où nous venions de découvrir son premier album "Lusitania".  C'était en novembre 2011. A l'origine, ce quartet est composé de Thierry Ravelli à l'accordéon Victoria, de Xavier Triviaux au piano et comme compositeur, de Jean-Pierre Babarit à la contrebasse et de Jean-Christophe Galliano à la batterie. Je ne saurais dire combien de fois, Françoise et moi, séparément ou ensemble nous avons écouté cet album. On pourrait dire que notre relation en quelque sorte est celle d'amis qui peuvent suivant les circonstances se rencontrer plus ou moins souvent, mais qui à chaque fois se retrouvent comme naturellement, comme s'ils venaient de se quitter. C'est ainsi avec les titres de "Lusitania". On les écoute, on les oublie, on les retrouve comme des évidences. "Lusitania", on l'a compris, c'est une inspiration qui revendique sans doute un ancrage du côté du Portugal et, à terme, du côté des rythmes brésiliens.

Mais, à propos de ce disque, comme de quelques autres pour lesquels on a une affection particulière, je dois dire que plus je l'écoute et moins je trouve les mots pour en parler, pour traduire mes impressions.  Ce qui en fait me parait normal : ce qui en effet est essentiellement musical, c'est justement ce qui échappe au discours et à l'analyse. Curieusement, ce qui m'attache à ce quartet, c'est justement, dès que commence mon écoute, un sentiment d'évidence. Et sans doute le fait que huit morceaux sur dix sont des compositions originales de Xavier Triviaux contribue à ce sentiment de cohérence, d'homogénéité, je dirais volontiers d'évidence qui est attaché pour moi à ce disque. Cette notion d'évidence est pour moi essentielle pour décrire l'expérience de l'écoute musicale. Elle traduit une impression, une sensation, une émotion, comme l'on voudra, en tout cas une expérience vécue immédiate. En aucun cas elle ne résulte d'un raisonnement, d'un enchainement logique ou déductif d'idées. Cette expérience, je l'ai vécue avec Richard Galliano, Daniel Mille, Vincent Peirani et Emile Parisien, Lionel Suarez et d'autres encore comme Renaud Garcia-Fons et David Venitucci. Je les écoute et immédiatement cette écoute déclenche chez moi une impression de plénitude : ça ne se discute pas, ça ne s'argumente pas... C'est ainsi ! Exactement ce que j'ai éprouvé à l'écoute du New Meeting Quartet à Marciac cet après-midi du 8 juillet.

C'est pourquoi lorsque Françoise a vu que le quartet se produisait à Marciac le 8 de ce mois de juillet nous n'avons pas hésité une seconde : deux prestations programmées, d'une part en milieu d'après-midi sous le velum du off, place principale, et d'autre part en fin d'après-midi, sur le bord du lac, à la péniche. Le quartet comprend toujours ses trois piliers : X. Triviaux, Th. Ravelli, J;-C. Galliano. A la basse, Sofian El Mabrouk a remplacé J.-P. Babarit. Deux moments à la hauteur de nos attentes. C'est tout dire !

Bien entendu, je n'ai pas noté sur le moment les titres joués; Avec Françoise, nos rassemblons nos souvenirs... une liste encore incomplète, mais déjà significative. Pour la scène off, "Comptine", "Dissymetric Tango", "Chorino Pra Ele", cher à Richard Galliano, "Sertao", idem, "Que reste-t-il de nos amours ?", "Lusitania", "Tarija"...  Pour  la péniche, "Harlem Manhattan, "Dancer Latino", "Cedar's Blues" et une samba dont le nom m'est inconnu... Voilà pour ce qui est de nos souvenirs.

Autre souvenir : la scène du velum est très grande. Il y a du vent et de l'intempérie dans l'air. Le parasol derrière X. Triviaux est plutôt agité ; les réglages après le passage du groupe précédent ont été plus que succincts... En dépit de ces conditions, le public ne s'y trompe pas. Un courant passe. On oublie l'environnement. Le charme opère.

Plus tard, à la péniche, les conditions ne sont pas meilleures, mais là encore le charme opère. L'inspiration brésilienne est comme un fil rouge pour l'ensemble de la prestation du quartet... Mais il est bientôt temps de reprendre la route, à travers Gers et Hautes Pyrénées. Un dernier salut aux musiciens. On est heureux de les avoir rencontrés en direct live. Cette rencontre sera comme une dimension supplémentaire à notre écoute... Cent quatre-vingt kilomètres plus loin, Hossegor... on a hâte de mettre le disque sur le lecteur.

Au cours de ces deux concerts, on a fait quelques photos. Ci-dessous, quelques unes que je trouve significatives de ces deux moments : velum et péniche...

Mise en place sous le velum. Les regards s'échangent. Complicité de longue date. Une sorte de réseau se tisse entre les quatre musiciens. A l'image de leur musique, très construite sous une apparence décontractée. Une longue expérience qui se manifeste comme une apparence de facilité.




L'espace de la scène de la péniche est plus que mesuré. Peu importe. La complicité fonctionne : en quelques signes, en quelques échanges, ça fonctionne. On peut y aller.


Formidable présence de Thierry Ravelli. Soutenue par la section rythmique, sa présence rassure. En l'observant, je pense à cette formule qui dit qu'il n'y a pas de problèmes, qu'il n'y a que des solutions. Le vent venu du lac peut toujours souffler, l'espace être plus qu'exigu... C'est bon, on y va...Avec, en prime, pour terminer, un morceau à l'accordina.


vendredi 4 août 2017

dimanche 30 juillet - y a pas que l'accordéon... y a aussi fanny azzuro, son piano et son concert à horsarrieu...

J'ai dit dans mon article d'hier comment nous avons eu le bonheur de rencontrer et d'écouter Héloïse Lefebvre et son sextet à Marciac. Avec, à la clé, deux concerts à peu d'intervalle de temps l'un et l'autre. Le soir, nous sommes rentrés à Pau, et dès le lendemain, dimanche 30, nous nous sommes remis en route pour rejoindre l'église d'Horsarrieu, un village de Chalosse où se produisait Fanny Azzuro avec deux collègues - violon et cor - dans le cadre des Moments musicaux de Chalosse. Dernier concert d'une série de sept ! On tenait à assister à ce concert, car depuis SpiriTango d'une part et son disque solo "Russian Impulse", d'autre part, nous vouons à Fanny une véritable admiration pour son style tellement personnel. On a fait le parcours aller en écoutant "Russian Impulse" ; on a pu, sur place, se procurer "Impressions 1905" qui, forcément, nous a accompagnés sur le chemin du retour. Un trajet quelque peu délicat dans la campagne de Chalosse malgréc la fiabilité du gps. Entre 23 heures et minuit entre deux haies de maïs. Sur des routes semblant être plutôt des chemins reliant deux fermes entre elles.

Je l'ai dit, nous admirons Fanny pour plusieurs raisons , mais principalement pour sa présence - on ne voit qu'elle, on n'écoute qu'elle tant sa maîtrise et la lisibilité de son jeu se manifestent en chacune de ses interprétations. D'ores et déjà, "Impressions 1905"est l'un de nos disques de référence. Trois volets : "Miroirs" de M. Ravel,  "Images" de Debussy, "Iberia III" d'Albéniz. Ajoutons à la qualité musicale de cet opus, un livret informatif absolument remarquable, qui éclaire les interprétations de Fanny sans en réduire la signification au commentaire textuel.

La prise de vues étant interdite en l'église d'Horsarrieu, je n'ai pas d'images du concert - piano, violon, cor -, en revanche j'ai plaisir à publier ces photos de Fanny saisie sur le vif à l'issue du concert. Son regard dit en effet mieux qu'un discours quelle attention et quelle considération elle porte à ses interlocuteurs. En ce sens, par cette attention, elle manifeste sa présence pleine et entière à ses auditeurs. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est une même intensité de présence qu'elle manifeste dans ses concerts et dans ses albums. Authenticité,  lisibilité et - pourquoi pas - autorité. En tout cas, si je puis dire, auteur en toute responsabilité de ses interprétations.






Bref ! une soirée à noter sur notre agenda et à signaler d'une pierre blanche. Une soirée qui nous a conduits à mi-nuit passée à la maison, à Pau. Maintenant, il nous reste "Russian Impulse", "Impressions 1905" et les disques de SpiriTango... A écouter avec les images de Fanny en direct live à Horsarrieu, comme nous avons déjà des images en direct live de Spiritango, par exemple à Castelnaudary...

samedi 29 juillet - y a pas que l'accordéon... y a aussi héloïse lefebvre, son violon et son sextet...

On avait de longue date fait le projet d'aller écouter Héloïse Lefebvre à Marciac, sous le velum, sur la place centrale. Et donc on a quitté Hossegor et la tribu ce vendredi soir 28 juillet pour faire étape à Pau et rejoindre Marciac le 29 dans l'après-midi. On suit en effet le parcours d'Héloïse depuis plusieurs années et ces derniers temps on a beaucoup écouté son dernier opus avec son sextet :"Sun Dew".  Un disque que j'ai trouvé d'un abord difficile pour moi et mon inculture ; un disque suivant mon cœur, car je sais qu'il va m'apprendre quelque chose et de moi-même et de la musique vivante aujourd'hui. C'est dire quel était notre désir d'écouter Héloïse et son sextet en direct live dans l'environnement de Marciac, ce haut lieu du jazz.

Eh bien, ce furent deux moments magnifiques, sans compter un moment de rencontre avec Héloïse elle-même. Deux moments tels que la journée est déjà notée sur notre agenda d'une pierre blanche. Premier moment : concert sous le velum. Puis, peu de temps plus tard, à quelques kilomètres du centre ville, autre concert à la Péniche, au bord du lac. Autant la scène du centre ville est vaste, autant la scène de la Péniche est de dimensions restreintes. Deux moments, deux environnements, deux styles.

 

On voit ici à quel point l'espace est compté pour le sextet.


 
Deux moments, deux environnements, deux styles. Expérience étonnante. Dans le premier cas, il faut pour le sextet affirmer sa présence. Guitares saturées, violon plein d'énergie : on impose un style et le public est conquis si l'on en juge par les applaudissements. On aurait bien écouté un ou deux morceaux de plus, mais il faut libérer la scène et se rendre à la Péniche.
 
A la Péniche, changement de décor. Les musiciens serrés les uns contre les autres reprennent plusieurs morceaux de leur disque, les mêmes qu'au concert précédent, mais dans une tout autre tonalité. Le rock a laissé sa place à des titres intimistes, pleins de nuances. L'expérience de ces deux moments valait la peine d'être vécue.
 
Le temps, d'un dernier mot, de redire notre plaisir à Héloïse et à ses collègues. On rentre à Pau en soirée : on est sur notre petit nuage, au point d'en oublier à quel point la route du retour est pleine de virages et de pièges divers... A nouveau, il nous reste le disque, dont notre perception a changé - forcément - avec ce filtre maintenant des comportements des six musiciens tellement présents à notre mémoire.