lundi 25 septembre 2017

lundi 25 septembre - connaissez-vous mario batkovic ?

Parmi les concerts payants des "nuits de nacre", il y avait à la cathédrale un accordéoniste, de nous inconnu, Mario Batkovic. Forcément, on n'a pas hésité une seconde à aller l'écouter. On ne l'a pas regretté. Vous-mêmes vous pouvez vous faire une bonne idée de son style avec le document YouTube ci-dessous enregistré le 11.01.2017, au festival Eurosonic, d'une durée de 47 minutes.

http://concert.arte.tv/fr/mario-batkovic-au-festival-eurosonic?language=de

En fait, j'ai trouvé son concert si intéressant qu'à notre retour j'ai commandé par Amazon son disque intitulé tout simplement de son nom. On vient de le recevoir. Il est bien conforme au répertoire du concert. On le retrouve tel qu'il jouait dans la cathédrale, dans un environnement parfaitement adéquat à son programme.

Que dire de son style ? Disons que son jeu m'a intéressé, d'un intérêt essentiellement intellectuel. Par contre, à son écoute pas vraiment d'émotion. Je veux savoir comment se caractérise ce jeu ; je ne cherche pas vraiment à en éprouver quelque  émotion. En première approche, je le rattache à toute une dimension de l'école russe qui se caractérise par un jeu virtuose dans l'usage du soufflet. Je pense immédiatement à certains morceaux du Motion Trio. A la réflexion, on peut, me semble-t-il, le situer dans la continuité de Bach quant à son travail en forme de variations systématiques.

Bref ! Un disque qui mérite une vraie attention, un disque qui, curieusement, par son jeu de soufflet n'est pas sans effets hypnotiques, un disque dans lequel il faut accepter de s'immerger et de se laisser emporter au fil des neuf titres qui le composent.

jeudi 21 septembre 2017

jeudi 21 septembre - connaissez-vous "cafe com leite" ?

J'ai déjà dit dans deux articles précédents consacrés à nos nuits de nacre toute mon estime pour "Cafe com Leite" le duo formé par Jairo Rodrigues [Leite] et Corentin Restif [Cafe], respectivement chant ou percussions et chant ou accordéon.

Admiration pour leur manière, après le temps de l'inauguration des nuits de nacre, d'investir un espace restreint près de la scène de la place Gambetta et d'y faire exploser forro, cumbia et autre musique hip hop. Admiration aussi pour leur façon d'impliquer le public et de nous faire oublier à quel point il faisait froid. Un duo chaleureux.

Dans leurs bagages, ils avaient quelques exemplaires de leur cd 6 titres : "Cafe com Leite", nom du titre et nom de leur duo. Six titres qui tournent en boucle, six titres dont la qualité première me semble être l'authenticité en ce sens que, si je puis dire, j'y retrouve l'âme du forro, son rythme, son phrasé, cette manière très brésilienne d'envouter ses auditeurs comme si c'était si simple... Quasiment naturel comme de respirer ou de bouger.

Ce disque, j'avoue ne pas savoir comment se le procurer. Mais en attendant, on peut toujours faire un tour chez YouTube et y trouver quelques documents significatifs. Parmi lesquels j'ai retenu celui ci-dessous pour son caractère improvisé et spontané. En l'écoutant et en le regardant je comprends pourquoi j'aime la voix et les percussions de Jairo et l'accordéon de Corentin.

https://www.youtube.com/watch?v=iAMKaZcZ2Hg

En tout cas, je leur souhaite tout le succès qu'ils méritent.

mercredi 20 septembre 2017

mercredi 20 septembre - alerte agenda : un livre sur marcel azzola

Le même message, qui m'informait sur le prochain concert de Soledad à l'Ermitage, me donnait une information précieuse : un livre récent sur Marcel Azzola. En tout cas, le sujet excite notre intérêt.

MARCEL AZZOLA

Parcours d'un musicien atypique
Claude Lemire
BEAUX ARTS MUSIQUE, CHANSON


Ici, aucune approche philosophique, mais tout simplement l'itinéraire d'un homme au destin hors du commun. En matière d'accordéon, il est la référence mondiale. Il a influé, de par son néo-style des années 1950-1960, plusieurs générations d'accordéonistes à pratiquer un instrument autrement. Ce livre est le parcours d'un musicien issu d'un milieu prolétarien élevé au rang des plus hautes notabilités musicales.

Pour en savoir plus...

 http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=978-2-343-12280-9&utm_source=phplist&utm_campaign=message_21155&utm_medium=email&utm_content=lienTitre

mercredi 20 septembre - alerte agenda : soledad à paris le 28 septembre.

Je viens de recevoir il y a peu un courriel amical que je me fais un plaisir de répercuter ici :

Le trio Soledad donne un concert le jeudi 28 septembre au studio de l'Ermitage, 8 rue de l'Ermitage à Paris 20e, à 21 heures. A cette occasion sera présenté leur récent album :"Logical". Pour en savoir plus, un simple clic suffira.

http://www.studio-ermitage.com/agenda/date/soledad-1

mercredi 20 septembre - à propos de nos nuits de nacre à tulle

Quelques jours après notre retour des "nuits de nacre", avec un peu de recul, quelques images, quelques moments significatifs de cette trentième édition me tournent dans la tête... Je les note ici pour ne pas les oublier car je sais que j'aurai plaisir à me les rappeler. Rien d'exceptionnel certes, mais les traces de moments heureux.

- "Cafe com Leite". Corentin et Jairo s'installent derrière la grande scène de la place Gambetta après les discours d'usage pour l'ouverture du festival. Pas de scène, juste un espace délimité par leurs mouvements. Comme un cercle magique. Immédiatement, on est pris par leur forro. C'est parti ! Dans un second temps, ils font danser le public qui augmente d'instant en instant.  C'est comme une étincelle dans la nuit noire et froide de Tulle, une étincelle qui, mieux que les discours, dit que le festival aura bien lieu... malgré tout !

- "The Summer Rebellion". Place Gambetta. Une grande scène. Un accordéoniste et un percussionniste... qui chante aussi à vous exploser les tympans. Du blues et du rock, mais surtout une voix improbable, pour ainsi dire tellurique.  

- "Roberto Gervasi Trio". Un dernier pot à la Taverne du sommelier. Les clients finissent de manger, les serveurs de parcourir l'espace en tous sens. Dans ce brouhaha, comme miraculeusement, le son d'un trio : accordéon, contrebasse, guitare. Le son d'une musique de club de jazz. Intimiste. on vient juste de quitter "The Summer Rebelilon... Je vous dis pas le grand écart.

- "Alejandro Barcelona et Socalled". Un concert plutôt déjanté. Un projet, nommé Cargo, construit comme un périple vécu par les artistes d'escale en escale. Un montage audio-visuel accompagne la musique que Socalled qualifie de "Hip Hop Yiddish". Une œuvre surréaliste ! En tout cas, un délire plus que réjouissant.

- "Jehan et Lionel Suarez". Concert comme un hommage à Allain Leprest. La voix et la présence de JeHan, le son et la présence de Lionel. Un moment rare. Une rigueur et une économie de moyens  absolument remarquables. Le lendemain du concert, on a eu la chance d'une rencontre avec Lionel au foyer du théâtre : il y a explicité sa conception de l'accordéon et de l'accompagnement et quasiment sa philosophie. Un moment d'une rare intelligence. Inoubliable.

- "Mario Batkovic" en concert à la cathédrale. Un virtuose comme il en existe dans les pays de l'Est. Un travail hors normes sur les possibilités esthétiques du soufflet. Un lieu parfait pour cette musique classique par ses racines mais aussi capable d'expérimentations.

- "Michel Macias et Fouad Achkir". L'accordéon de Michel Macias et d'autre part les percussions et la voix de Fouad. Une vraie complicité. Beaucoup d'humour et, mine de rien, de virtuosité. Tous les deux, outre leurs qualités artistiques, suscitent la sympathie. Rigueur et improvisation.

- "Jazz Trio Marc Berthoumieux". Accordéon, piano, basse. Un jazz tout en rigueur. Un concert construit sur trois hommages à Michel Petrucciani, Marcel Azzola et Astor Piazzolla avec plusieurs compositions originales de Marc Berthoumieux. Quelque chose de très classique.

- "Bey Ler Bey". Pour le coup, moins classique. Un trio accordéon, clarinette, percussions. Une musique originale que je situe au croisement des rythmes propres au Moyen Orient et des fulgurances du free jazz. Une musique d'explorateurs...

- "Motivés et invités". Samedi, 23 heures etc... Un concert festif et engagé. Un public jeune pour cette dernière nuit de nacre. Le feu initié par le duo "Cafe com Leite" a explosé : la scène comme un volcan. Oui, mais décidément, vers minuit, il fait trop froid... On rentre à l'hôtel.

A l'an prochain... Sans doute à la fin juin ou en début juillet si l'on en croit les informations qui circulaient depuis l'ouverture de ces trentièmes nuits...


lundi 18 septembre 2017

lundi 18 septembre - nos nuits de nacre


Et voilà ! Jeudi, via Toulouse, nous avons rejoint Tulle et son festival : "Nuits de nacre". Dimanche, via Toulouse, nous avons retrouvé nos pénates palois. Trois jours, plus précisément trois nuits dédiées aux cultes de l'accordéon. Trois jours de temps incertain, d'ondées et de basse température. Trois jours de concerts, quelques uns payants, la plus grande partie gratuits.   Un festival bizarre à bien des égards, qui aurait pu ne pas avoir lieu. Pour cause, des problèmes d'organisation et sans doute de personnes. Bizarre aussi par le fait - étrange - que plusieurs bistrots ont choisi les jours du festival pour afficher "fermeture pour congés annuels". On sent qu'il y a des intérêts contradictoires en jeu.  Le festival a trente ans en cette année 2017 : il ressemble et il ne ressemble pas à son histoire. Par exemple, au moment de l'inauguration, on a droit à plusieurs discours convenus : longs certes, mais pas trop. Et puis, ces discours achevés, un pot attend les "officiels" et le public présent... C'est sympathique, sauf qu'il manque la musique que l'on attend, qu'il manque le fil rouge que l'on attendait... et même qu'il manque un rappel du décès récent de Régis Gizavo, une belle figure de ce festival.

Autre chose : le programme, qui est difficile à lire, qui est, disons, mal organisé, ce programme donne à voir un nombre considérable de concerts... sauf que, à y regarder de près, on se rend compte que beaucoup se court-circuitent obligeant l'amateur d'accordéons à faire des choix drastiques et à rester frustré étant présent ici de ne pouvoir être présent là aussi. Mais cela on y est habitué. On fait  avec.

Mais il est temps de garder traces de nos nuits de nacre. Pour ce faire, je n'ai pas le projet de restituer une image objective de ce qui s'est passé entre jeudi, en soirée, et samedi, au milieu de la nuit. Mon projet est plus modeste et tout à fait subjectif. Grosso modo, qu'est-ce que je retiens, à chaud, de ces trois jours.

- Jeudi

- Cafe com Leite, un duo toulousain qui "lance" le festival au Village avec son forro et ses rythmes brésiliens
- Brotto Lopez au quai Baluze
- Roberto Gervasi Trio à la Taverne du sommelier

- Vendredi (concerts payants : 5 : 1+2+2)

- Alejandro B et Socalled au théâtre
- JeHan et Lionel Suarez idem
- Mari Batkovic à la cathédrale

- Samedi

- Motivés et guests, place Gambetta autour de minuit
- Matrimia, place Berteaud
- Michel Macias et F. Achkir au théâtre (payant)
- Marc Berthoumieux Jazz Trio au théâtre (payant)
- rencontre avec L. Suarez au foyer du théâtre, autour de midi
- F. Demonsant et Bey Ler Bey, au foyer du théâtre, autour de 19h00, avec la présence impromptue de ... François Hollande.



Beaucoup de concerts et autres animations manquent à l'appel. C'est mon choix ; ce sont seulement les points d'ancrage de mes souvenirs que j'ai dès à présent retenus. Certains des événements du festival n'apparaissent pas car, comme je l'ai dit, il fallait choisir d'être ou ici ou là.  Pour moi, n'ayant pas le don d'ubiquité, cette obligation de choisir est un défaut de programmation. Quant à maintes autres absences, elles relèvent de mes choix et de mes goûts personnels.

Enfin, pour terminer cet article, j'ai rassemblé quelques documents pour lesquels j'ai quelque prédilection :

- la note de l'hôtel à quelques pas d'un garage gratuit au cœur de la ville et à quelques autres pas des sites du festival. On ne fait pas plus commode !
- les billets des concerts au nombre de 5 : 1 + 2 + 2
- deux exemplaires de "Cafe com Leite"
- deux exemplaires de "JeHan Lionel Suarez / Leprest -pacifiste inconnu-".



- Pourquoi deux exemplaires de "Cafe com Leite" ? Tout simplement parce que nous avons acheté un disque au duo et parce qu'en même temps Corentin Restif a tenu à nous en offrir un..


- Pourquoi deux exemplaires du pacifiste inconnu ? Parce que nous en avions acheté déjà un exemplaire à l'issue d'un concert du duo à Saint Pierre des cuisines à Toulouse, le 28 janvier 2016. Un exemplaire spécialement dédicacé que je pensais avoir perdu...  En fait, dès notre arrivée à la maison, je l'ai immédiatement retrouvé, mal classé parmi des disques du Taraf de Haïdouk... Ce sont les avatars du classement orthographique : S... T... En tout cas, un concert et un disque magnifiques : la  poésie du texte,  le style tout en retenue de JeHan, la présence et l'intelligence de Lionel, bien au-delà du simple accompagnement. Quant à son intelligence, nous en avons eu la preuve lors de la rencontre au foyer avec Lionel. Lumineux quant à sa capacité  de sympathie et à ses qualités d'explicitation de sa conception du jeu d'accordéon. Un grand moment du festival...














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samedi 9 septembre 2017

samedi 9 septembre - alerte agenda ! "silent walk"...

Vous allez me dire :"Encore !"... Et oui, je vous comprends. Je suis en effet épaté par le rythme de reprise de Françoise à la recherche tous azimuts de dates de concerts ou de sorties de disques. Pour ma part, je me refuse à entrer dans le monde de Facebook qui aurait tendance à m'asphyxier. Tout au contraire, toute information par cette voie lui semble bonne à prendre.

Bref ! Je ne vais pas vous accabler avec les dernières nouvelles ; je vous épargne le travail de tri... Et pour l'heure, je garde cette information : le teaser (1:10) de "Silent Walk", composition de Samuel Strouk, sortie annoncée le 6 octobre. Avec la présence, entre autres, de Vincent Peirani...

https://www.youtube.com/watch?v=gOPUDl0a_Xk

Et si l'on est curieux d'en savoir plus, on peut toujours consulter le texte ci-dessous où est explicité le projet de S. Strouk et où l'on trouve la distribution des musiciens.


SAMUEL STROUK
On a tous fait l’expérience de se promener en silence, de découvrir une ligne d’horizon et d’en ressentir la profondeur. On s’est aussi tous un jour inventé un paysage au contact d’une musique qui s’est emparée de notre sensibilité. Silent Walk est une musique à regarder avec son imaginaire, comme un paysage lors d’une promenade silencieuse. Entre contemplation et revendication, Samuel Strouk, guitariste de haute volée, nous invite le 27 novembre 2017 à découvrir sur la scène du Café de la Danse un répertoire riches en perspectives et saisissant de contrastes. Entouré de formidables musiciens — Vincent Peirani, François Salque, Florent Pujuila, Diego Imbert — Samuel Strouk nous livre une musique à la croisée des chemins entre écriture et improvisation, langage rythmique et rubato, jazz et musique classique.
www.samuel-strouk.com

Distribution
Samuel Strouk : guitare
Vincent Peirani : accordéon
François Salque : violoncelle
Florent Pujuila : clarinette
Diego Imbert : contrebasse

Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui. En tout cas pour moi. J'imagine que déjà Françoise a rassemblé quantité de concerts et sorties de disques dans son panier Facebook. Moi, je vais me promener, comme le suggère le texte ci-dessus.

vendredi 8 septembre 2017

vendredi 8 septembre - alerte agenda : le nouveau programme de spiritango...

... reçu lundi un courriel de SpiriTango, dont j'ai plaisir à me faire l'écho ci-dessous. On suit en effet ce quartet depuis de nombreuses saisons et forcément notre intérêt est vivement excité à l'annonce de leur nouveau programme et du cd qui à terme devrait faire l'objet d'une diffusion.


FANNY AZZURO piano
THOMAS CHEDAL accordéon
FANNY STEFANELLI violon
BENOÎT LEVESQUE contrebasse

IVRESSE

Exaltation des sens, provoquée par un flacon, une émotion, une passion, un parfum, un plaisir... Le SpiriTango Quartet propose une exploration de toutes les facettes de cette euphorie étrange qui s'empare de l'esprit et du corps des Hommes, et ce par le double prisme de la musique et de la poésie, porteuses d'extases étourdissantes... Un voyage qui, sans oublier l'Argentine de Borges et de Piazzolla, va explorer de nouvelles influences : une pointe de salsa chaloupée puis une milonga nostalgique de Rosario en compagnie de Luis Caruana, les choros brésiliens aux sémillants déhanchements avec Nazareth et De Abreu... Et pour la première fois une véritable place donnée à la musique française actuelle, avec la première transcription pour quartet du désormais célèbre « Opale Concerto » de Richard Galliano, et deux créations d'Alexandre Fontaines et Matthieu Stefanelli. Le SpiriTango Quartet vous invite pour cette danse entre deux univers, l'esprit animé par les mots d'Alfred de Musset : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ?"
Ce programme fera l'objet d'un CD dont la sortie est prévue pour courant 2018.

Forcément, ça donne envie... Avec, en particulier la première transcription pour quartet d'"Opale concerto" de Richard Galliano.

Ps.1- ci-dessous, le programme...

Caruana
Vuotonga-Milonga Pa' la Mattina
Nazareth
Odeon
De Abreu
Tico Tico no fuba
Galliano
Opale Concerto
Stefanelli
Cabeceo
Fontaines
Para Descansar
Piazzolla
Romance del Diablo
Piazzolla
Camorra III
Piazzolla
Michelangelo

Durée 70' + pause



Ps.2 - une vidéo du quartet. Enregistrement du 26 mars 2016, à Paris, salle Cortot.

http://arts-scene.be/fr/asd-artistes-videos-SpiriTango-Quartet-933

jeudi 7 septembre 2017

jeudi 7 septembre - "le rêve de maya"

A peine sommes nous installés à Pau, à notre retour d'Hossegor, que Françoise, entre deux lessives, du repassage et du ménage (l'aspirateur, c'est mon affaire ; les terrasses aussi), a repris sa posture de veille. En quelques jours, elle a déjà repéré quelques documents YouTube et un certain nombre de concerts, pour lesquels illico on a réservé. Pour l'instant on est arrivé jusqu'en mai, mais je ne désespère pas d'en découvrir d'autres jusqu'en juillet ou août prochains.

Parmi ces documents YouTube, j'en retiens un que Françoise m'a transmis et que j'ai plaisir à partager ici.  Il s'agit d'un document de 39:21 minutes : "Le rêve de Maya". C'est un double concerto accordéon violoncelle et orchestre. Et le document est le concert de création de cette œuvre le 19 mai 2016 à l'auditorium de Poitiers.  Il sera joué à nouveau le 12 novembre à l'auditorium de l'ile Seguin. Un peu loin de Pau... On se réjouit pour les privilégiés qui pourront y assister.

Composition : Samuel Strouk
Accordéon : Vincent Peirani
Violoncelle : François Salque
Direction d'orchestre : Jean-François Heisser
Orchestre de Poitou-Charentes

 https://www.youtube.com/watch?v=rxtmFd81Mlo

Françoise, dans son commentaire, parle d'une œuvre intense, onirique, puissante ave de bien belles partitions sur fond frénétique, mais toujours mélodieux. J'y souscris absolument. J'ajouterais pour ma part la complicité de Vincent et François, une complicité de longue date ( on pense à "Est", pour moi un pur chef -d'œuvre ). Une présence magnifique avec des moments quasi méditatifs et d'autres tout de fulgurances et de virtuosité. Anges et démons ! Mais encore... J'aime beaucoup le final de ce concerto qui sonne à mes oreilles comme de la musique klezmer et qui suscite mon enthousiasme sans réserves.

En espérant qu'à l'écouter, vous aussi, vous trouverez votre bonheur !

dimanche 3 septembre 2017

dimanche 3 septembre - la rentrée est là, mais "accordéon et accordénistes" n'y est pas...

La rentrée est là avec son ensemble d'impedimenta, avec son lot de taches ordinaires, d'obligations, de bonnes intentions et de projets. Avec les factures à payer, qui sont arrivées en nombre au cours de la dernière semaine d'août. Avec le plaisir de retrouver la maison et son jardin hirsute, les commerçants du quartier, les copains et de recommencer à chercher des concerts programmés d'ici la fin de l'année et même pour certains d'ici le printemps. Avec la perspective de Tulle d'ici mi-septembre...

Mais... Comment dire ?... Une impression étrange de manque. Un seul être nous manque et c'est un vide bizarre que nous éprouvons. Cette sensation de vide, à quoi tient-elle ? Forcément, à l'absence de la revue "Accordéons et accordéonistes" depuis le mois de juillet et à l'annonce, dont je me suis fait l'écho en cette fin du mois d'août, du dépôt de bilan de son éditeur. Triste nouvelle !

Evidemment, la fin des livraisons de la revue emblématique de l'accordéon, c'est triste. Je n'avais pas vu venir le coup. On va vite constater à quel point le manque quant à la circulation d'informations et l'accès aux nouvelles sera vite considérable. Une absence irremplaçable.

......

En feuilletant ma collection d'"Accordéon et accordéonistes" - depuis mai 2005, numéro 42 -, je me rends compte d'une sorte de clivage entre des articles ou des rubriques dont je regretterai la disparition et d'autres qui, en vérité, ne convenaient pas à mes intérêts.  C'est ainsi que j'avais du goût pour certains portraits ou entretiens, pour la plupart des Têtes d'affiche, pour l'agenda, pour les chroniques et autres critiques de cds (pas des dvds), pour la dernière page - "Le meilleur pour la fin" - pour ses qualités informatives et malgré son titre ridicule. J'ai beaucoup apprécié aussi les articles magistraux de W. Sabatier sur le tango, les articles de P. Contet sous le titre "L'instant Contet", une vision du monde personnelle et originale, un regard authentiquement culturel. Sans oublier, trop rares, les photos de R. Rinaldi. Magnifiques.

Par contre, je n'ai jamais apprécié les photos des Echos Musette. A ce sujet, j'avais parlé de clones... de clones au sourire béat et aux dents blanches... Je n'ai pas aimé, pas du tout, certains articles, dans le cadre Pédagogie, dithyrambiques, sur tel ou tel organisateur de formation, membre de jurys nationaux et internationaux, etc... etc... Trop d'admiration, c'est trop. Idem, je n'ai pas aimé les articles de la rubrique Tête d'affiche Musette.  De numéro en numéro, cette impression de lire, de relire et de rerelire la même biographie.

Bon ! Tout ça ne constitue en rien un jugement. Ce qui me plaisait et ce qui ne me plaisait pas, je pensais que cela s'adressait à un lectorat assez nombreux et fidèle pour assurer la vie de la revue. En tout cas, si elle renaissait de ses cendres, je serais parmi les premiers soutiens et abonnés.